De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’argent liquide est probablement l’une des choses les plus sales et les plus infestées de microbes que vous portez sur vous. En effet, les espèces passent, par définition, par beaucoup de mains et d’endroits différents, au fur et à mesure des transactions. C’est pourquoi le paiement par carte, et notamment sans-contact, a connu une très nette hausse durant la crise sanitaire.
Mais l’accalmie relative que connait la crise sanitaire voit une recrudescence des paiements en cash, les consommateurs étant, probablement par tradition, très loin d’envisager la fin des espèces. En effet, selon une enquête Ifop réalisée pour la Monnaie de Paris, près de 83% des Français se disent "attachés aux espèces", comme le rapporte Europe 1.
Paiement en espèces : monnaie courante dans la fraude fiscale
Nombreux sont les artisans, déménageurs, garagistes ou encore conducteurs de taxi qui demandent à leurs clients de les régler en liquide, d’après Capital. Dans certains cas, ils proposeront une jolie remise contre un paiement en cash plutôt que par carte. La raison ? Ils peuvent ainsi très facilement ne pas déclarer cette rentrée d’argent, ce qui leur permet de payer moins d'impôts ! Ils échappent ainsi au paiement de la TVA, des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu.
Il est totalement interdit en France de refuser le paiement en espèces, ce qui n’est pas le cas partout… Au Royaume-Uni par exemple, se multiplient les magasins qui n’acceptent que le paiement par carte. Le paiement en liquide est cependant soumis à différents plafonds en France. Pour les transactions professionnelles, la limite officielle est portée à 1 000 euros, et à 15 000 euros dans le cas où le domicile fiscal du débiteur se trouve à l’étranger.
Si la carte bancaire est plus facile à utiliser, quand on ne vous les impose pas, il vaut mieux payer en espèces dans certaines situations, que vous pouvez retrouver ci-dessous.