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Sur internet, les arnaques à la carte bancaire sont légion. En quelques clics seulement, un pirate peut se procurer toutes les informations qu’il lui faut pour utiliser votre carte bancaire à votre escient.“ Le fraudeur peut même parfois obtenir votre date de naissance, votre numéro de téléphone et le montant disponible sur votre compte bancaire.”, explique le site de l'application Lydia.
Si l’arnaque la plus connue, et peut-être la plus répandue reste le phishing, ou hameçonnage, d’autres techniques particulièrement redoutables sévissent dans l’ombre.
En ligne, certains sites marchands peu scrupuleux conservent en effet vos données bancaires, code de sécurité compris, et les revendent sur le darknet, pour 5 à 100 euros en moyenne.
Prudence, donc, si vous faites des achats en ligne : vérifiez que vous vous trouvez sur un site fiable et sécurisé.
Même chose si vous donnez vos coordonnées bancaires et votre code à un opérateur téléphonique, par exemple : il pourrait les noter et tenter de les revendre.
Les techniques au distributeur automatique
Mais il n’y a pas que sur internet que les fraudeurs peuvent récupérer vos données bancaires.
Depuis des années, il existe une technique, dite “du collet marseillais”, qui impliquerait l’utilisation de distributeurs automatiques. Dans ce cas de figure, le malfrait introduit dans la fente de l’appareil un dispositif, qui retient la carte introduite. Lorsqu’un utilisateur cherche à l’utiliser, le fraudeur l’épie pour connaitre son code. La victime, dont la carte semble “bloquée”, croit alors à un problème technique et va souvent chercher de l’assistance au guichet de la banque. C’est pendant ce temps que le voleur récupère la carte.
Un autre dispositif est utilisé par les fraudeurs au distributeur pour subtiliser vos coordonnées bancaires : ils y insèrent un faux lecteur, le “skimmer”, qui récupère les données de votre carte en un rien de temps.
Prenez gare, donc, si vous utilisez un DAB dans la rue.
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