La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
83 heures de cavale. Pendant plus de trois jours, Valentin Marcone s'est terré dans une zone très difficile d'accès, décrite par BFMTV comme un "trou à sanglier". Pour rappel, cet homme de 29 ans est suspecté d'avoir abattu deux hommes, son employeur et un de ses collègues, le mardi 11 mai. Il a été mis en examen pour assassinats ce dimanche 16 mai après s'être rendu et avoir reconnu les faits. Le Midi Libre rapporte la déclaration du procureur de Nîmes, Éric Maurel : "Il a déclaré que le matin du drame, il a eu une altercation avec son employeur et un collègue de travail au sujet de ses conditions de travail et notamment du paiement de ses heures supplémentaires (...) Il a ouvert le feu à trois reprises voire quatre sur les deux malheureuses victimes".
De son côté, la chaîne d'information en continu s'est intéressée au lieu où s'était caché le fugitif durant sa cavale. BFMTV évoque "une zone vallonnée et escarpée" située à plus d'une demi-heure de marche du domicile du suspect. Ce dernier aurait tenté lui-même d'aménager ce trou à sanglier, à mains nues, en ajoutant notamment des branchages pour se cacher de l'extérieur. Antoine de Forestier, journaliste pour BFMTV, dévoile sur son compte Twitter des images de la fameuse cachette.
"C'est facile de se dissimuler dans cette nature montagneuse"
L'adjudant-chef Cédric Morales explique à la chaîne d'information en continu que l'accès à cette zone est très compliqué : "Vous avez sur le flanc de montagne une multitude de trous, et c'est facile de se dissimuler dans cette nature montagneuse". Le commandant du peloton de surveillande de la gendarmerie de Saint-Hyppolyte-du-Fort déclare également que Valentin Marcone a pu profiter d'un point d'eau situé à proximité pour se désaltérer lors de sa cavale.