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Une découverte macabre. Samedi 30 mars, une randonneuse est tombée nez à nez sur des ossements à proximité du hameau du Haut-Vernet, lieu de la disparition du petit Émile le 8 juillet dernier, rapporte un article de RTL. Depuis, la disparition du garçonnet, il s'agissait de la troisième fois que des ossements étaient trouvés dans le cadre de l'enquête.
La découverte du crâne : un nouveau tournant dans l'enquête
Malheureusement, leur analyse a vite révélé qu’il s’agissait bien cette fois-ci de ceux de l’enfant de 2 ans et demi, a confirmé le procureur de la République d’Aix-en-Provence, le dimanche 31 mars, après avoir prévenu les parents.
Une découverte d'ampleur, qui donne une toute nouvelle direction à l'enquêteur. Dans un article paru ce lundi 1ᵉʳ avril, nos confrères de Purepeople ont donné plus de détails sur la façon dont ces ossements ont été découverts par la randonneuse, et sur la manière dont elle les a transmis à la police scientifique.
La randonneuse, ayant peut-être aussitôt fait le rapprochement avec la disparition du petit Émile, a jugé préférable de les ramasser, pour les déposer dans un dernier temps à la gendarmerie de Seyne-les-Alpes. Les ossements ont alors immédiatement été transmis à la police scientifique, leur identification donnant lieu au lancement de nouvelles fouilles.
Mais la randonneuse a eu un geste déplacé, qui a laissé perplexe puis contrarié les autorités.
Ce geste étrange de la randonneuse
Selon une source de RTL, cette femme n'habite ni au Vernet ni au Haut-Vernet. Une source proche de l'enquête confirme que la randonneuse a bien pris le crâne entre ses mains, et elle ne l'a pas directement livré à la gendarmerie. Elle l'a en effet d'abord rapporté chez elle.
Les gendarmes ont tout de même été alertés, soit après avoir reçu un appel de sa part ou par une tierce personne. Puis les militaires sont allés sur les lieux exacts de l'emplacement, détaille le site de RTL.
Toujours selon la même source, aucun doute après vérification , l'ossement se trouvait bien ici, sur cette zone,le ravin des Auches, une pente raide avec une forte végétation en contrebas de la maison familiale d'Émile. Dans un secteur "très escarpé et boisé" : ce qui n'a plus laissé aucun doute, il s’agissait d’un crâne et de dents… du petit garçon, rapporte le site de Gala.
Une question demeure toutefois : comment le crâne est-il arrivé là ?
Comment le crâne de l'enfant est-il arrivé là ?
Une question demeure : celle de l'éventuelle modification du crâne lorsque la randonneuse l'a déplacé avec elle. L'a-t-elle nettoyé, a-t-elle enlevé de la terre et ainsi supprimé certains indices ? S’interroge Gala. Une source proche de l'enquête se veut rassurante, mais il est sûr que les enquêteurs auraient préféré qu'elle n'y touche pas. Rien n'indique pour le moment qu'elle est suspectée pour un quelconque motif dans l'enquête. Pour rappel, depuis la découverte du crâne samedi, il n'y a eu aucune audition ni garde à vue, toutes les hypothèses restent étudiées.
Pour les enquêteurs, il reste encore à comprendre comment les restes d’Émile sont arrivés là et, à cette fin, ils vont essayer de déterminer si les ossements du petit garçon ont été déplacés ou pas. Car, S’il n’est pas garanti que l’on puisse, à partir de ces seuls éléments, identifier les causes et la date de la mort du petit garçon, l’endroit où ils ont été retrouvés interpelle, pointe RTL.
Cette zone a en effet été fouillée à plusieurs reprises , sans que personne remarque le moindre indice, ce qui interroge. Comme l’a confié François Balique, le maire du village, au Parisien: "Émile ne serait jamais allé seul là où on l’a retrouvé…"