Paul G., 31 ans est accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot en 2016. Il a reconnu les faits dans leur totalité ce vendredi 8 novembre, avant de faire part à la cour de son souhait de devenir pasteur.
La découverte du corps d’Emile Soleil, âgé de 2 ans, a bouleversé le monde entier. En particulier les habitants du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. L’espoir de retrouver un jour l’enfant vivant a laissé place aux théories sur les circonstances encore floues sur sa mort.
La découverte macabre du corps
Emile Soleil a disparu depuis le 8 juillet 2023, alors qu’il était en vacances chez ses grands-parents. Après plusieurs mois d’enquête, une mise en situation grandeur nature dans le hameau du Haut-Vernet, le corps du petit garçon a finalement été retrouvé.
Le 30 mars dernier, le crâne et les dents du garçonnet ont été trouvés par une randonneuse sur un chemin, à 1,5 km du Haut-Vernet. Cette habitante d’une soixantaine d’années qui a pour habitude d'arpenter le village à pied, avait rapidement reconnu le crâne du petit Emile. "Il est blanc, tout propre. Il n'y a que les dents du haut [...] "Je savais que c'était lui", a confié la retraitée dans les colonnes de BFMTV.
Les analyses du crâne révêlées
Quelques jours plus tard, les experts retrouvaient des vêtements à 150m du crâne. Ces éléments ont minutieusement été analysés par les enquêteurs pour tenter de déterminer la cause de la mort. Les premiers résultats ont démontré la présence de “petites fractures et de fissures post-mortem” sur le crâne.
Le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a fait des précisions sur ces analyses. “Aucun traumatisme ante mortem n’a été observé. Le crâne présente des traces de morsures, probablement causées par un ou des animaux”, précisait-il.
La cause de mort toujours inconnue
Depuis bientôt un mois, les enquêteurs tentent de résoudre l’affaire. Entre piste accidentelle et criminelle, la thèse de l'accident semble être privilégiée. La famille du petit Emile attend encore les résultats des analyses de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (l’Ircgn).
En effet, à ce stade de l'enquête, les éléments retrouvés n'ont pas encore permis de déterminer la cause de la mort. “Le corps a forcément été déplacé mais la question c’est de savoir s’il a été déplacé par un événement naturel ou par une tierce personne”, souligne Michel Debout, médecin légiste et psychiatre.
Les théories autour de la mort d’Emile
Alors que la famille attend encore les résultats des analyses, de nombreux habitants doutent de la piste accidentelle. "Ils vont conclure à un accident, même si au fond de moi, je n’y crois pas", affirme un agriculteur du village dans les colonnes de Midi Libre. "Les ossements ont été mis là […] Là-bas, il y a eu une coupe de bois, un bûcheron, ceux qui vont aux champignons, les chasseurs, leurs chiens… On peut passer à côté, mais franchement, ça paraît gros", s'interroge-t-il.
Une théorie qui ne tient pas la route, selon Michel Debout.
“Il n’a pas été mis là la veille au soir”, souligne le médecin légiste. “Ce qui est certain, c’est que le corps est resté à l'extérieur pendant une longue période. Il était déjà dans la nature depuis un certain temps lorsque la joggeuse l'a trouvé. On n'a rien qui peut prouver qu’il a été transporté”, affirme-t-il.
En effet, le corps du garçonnet a pu être déplacé par l’action d’animaux dans la région puisque des traces de morsures ont été retrouvées sur le crâne. Les effets de charriage sur la terre et les évènements climatiques tels que l'orage, la tempête, la canicule ou encore la neige ont pu avoir une incidence sur le déplacement du corps.
Seules les analyses de l'ensemble des ossements, des chaussures et le reste des vêtements pourront donner des indices sur la cause définitive de la mort d’Emile.