Mort d’Antoine Alléno, 24 ans : le chauffard jugé pour “homicide involontaire” Istock
Le jeudi 31 octobre prochain, Franck D. comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Paris pour “homicide involontaire” dans la mort d'Antoine Alléno.

Deux ans après le drame, le procès dans le cadre de la mort d’Antoine Alléno, 24 ans, fauché par un chauffard ivre et sans permis, se tiendra le jeudi 31 octobre, selon les informations du Parisien

Franck D., 27 ans, et ses deux complices présumés, René, 47 ans, et Sniper, 20 ans "comparaîtront jeudi prochain devant le tribunal correctionnel de Paris pour 'homicide involontaire, blessures involontaires et vol en réunion'", révèle le quotidien.

Dans la nuit du dimanche 8 mai 2022, dans le VIIe arrondissement de la capitale, Franck D. est soupçonné d’avoir accidentellement tué le fils de Yannick Alléno et blessé la passagère qui se trouvait également sur le deux roues. Les autres accusés l’auraient aidé à voler le véhicule, une Audi RS6. 

Une course poursuite 

Le soir du drame, Franck D. avait agressé un voiturier avant de voler la voiture d’un client. Il avait ensuite pris la fuite à vive allure. Poursuivi par les policiers de la brigade anticriminalité, il percute d’abord un taxi, avant de poursuivre sa course. Il heurte ensuite une seconde voiture puis percute le scooter d’Antoine Alléno, qui se trouvait à un feu rouge. Dans la violence du choc, le jeune homme est tué sur le coup et sa passagère est blessée

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Le chauffard quitte alors le véhicule et continue sa cavale à pieds, avant d’être finalement interpellé par un commissaire de police hors service, qui se trouvait sur les lieux de l’accident. Mis en examen pour “homicide involontaire aggravé”, il risque jusqu’à 10 ans de prison

Un projet de loi en cours d'examination

Après la mort de son fils, Yannick Alléno “s’est engagé pour la création du nouveau délit d’homicide routier”, précise le Parisien. “Ce délit sera constitué en cas d'accident mortel causé par un automobiliste à la suite d’une conduite délibérément à risque (état d'ivresse, prise de drogues, conduite sans permis...)”, précise Vie-publique.

Examiné par le Sénat et renvoyé à l’Assemblée nationale, le projet de loi est examiné par la commission des lois depuis fin juillet