Mort dans un crash, il était en réalité un tueur en série

De simple victime d’un crash, à tueur en série. Roberto Fernandes est mort dans un accident d’avion en 2005, raconte Le Parisien et le corps de ce Brésilien vient d’être exhumé pour… La police américaine. Cette dernière le soupçonne en effet depuis de longues années d’être un tueur en série, qui aurait tué trois jeunes filles au début des années 2000, dans l’Etat de la Floride.

Roberto Fernandes : trois meurtres en Floride

Ces affaires, des cold cases, n’ont pu être résolues qu’après une longue et minutieuse enquête de la part de la police, qui le suspecte pourtant depuis longtemps. Comme l’explique le quotidien francilien, citant l’Agence France-Presse, tout a commencé en 2000. Cette année-là, le shérif du comté de Broward découvre les corps de deux jeunes femmes, battues à mort puis abandonnées dans des sacs, le long d’une route. Un an plus tard, le cadavre d’une autre victime est découvert, poignardé et flottant dans la baie de Miami. Elles ont comme points communs de se droguer et de se prostituer.

Roberto Fernandes est alors sur leur liste de suspects car, présent aux Etats-Unis depuis les années 1990, il avait été jugé, puis acquitté, pour le meurtre de sa femme au Brésil. Problème, l’homme a entre-temps rejoint le Brésil, qui n’a pas d’accord d’extradition avec les Etats-Unis. Il aura fallu attendre 2011 pour que l’ADN permette de lier entre eux les trois meurtres de Floride et d’orienter un peu plus les enquêteurs sur la piste du Brésilien.

Voulant à tout prix lui mettre la main dessus, les policiers américains apprennent qu’il est mort depuis six ans. Selon Le Parisien, l’homme aurait tenté de fuir le Paraguay, menacé par la famille de son ex-femme et mis en cause dans un viol. Il a fallu dix années supplémentaires aux policiers américains pour prouver que Roberto Fernandes était bien mort et qu’il n’avait pas mis en scène le crash. Sa tombe a été retrouvée à la fin de l’année 2020 au Brésil et ouverte au tout début de l’année 2021. Les analyses ADN ont permis de confirmer qu’il s’agissait bien de lui, mais aussi qu’il était l’auteur des trois meurtres aux Etats-Unis.

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