De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ils ont décidé d’assumer leur amour au grand jour. Pourtant, il s’agit bien là d’inceste, puni par la loi.
Susan et Patrick sont frère et sœur. Ils n’ont pas grandi ensemble.A 3 ans, Patrick est placé en famille d’accueil, dans l’est de l’Allemagne, après avoir été agressé au couteau par son père violent. Susan, sa petite sœur, qui est déficiente mentale, vit, elle avec leur mère, Ana Marie.
20 ans plus tard, Patrick, devenu un jeune homme, renoue avec sa famille biologique. Il est alors âgé de 23 ans, et Susan, de 16 ans. Un peu plus tard, Ana Marie décède. Le frère et la sœur décident alors de partager la même chambre, dans la maison familiale. « Je suis devenu le chef de famille, et je voulais protéger ma sœur, qui était très fragile. La relation est devenue physique », raconte Patrick au Mail Online. Ils tombent amoureux. Et décident de vivre leur idylle comme n’importe quel couple.
« On ne savait pas que c’était illégal »
« Nous ne savions même pas que nous faisions quelque chose de mal, que c’était illégal, quand on a commencé à coucher ensemble. On n’a même pas pensé à utiliser un préservatif. », confiait le père de famille au Mail Online.
Ils auront quatre enfants, dont deux sévèrement handicapés.
« Je sais que notre mère n’aurait pas approuvé, mais nous sommes les seuls en mesure de nous juger », poursuit Patrick. Pour Susan, il ne s’agit pas vraiment d’inceste, car ils n’ont pas grandi ensemble. « Nous sommes tombés amoureux étant adultes, et notre amour est pur. Nous étions très attirés l’un par l’autre et la nature a pris le dessus. », explique-t-elle.
En 2001, le couple se donne une mission : a broger les lois allemandes anti-inceste, en vigueur depuis la période nazie. Mais en s’exposant, Patrick finit en prison, à deux reprises, pour « inceste », justement. A la demande de la justice, il a depuis subi une vasectomie pour pouvoir continuer à vivre avec sa sœur et assure qu’aujourd’hui « il n’y a plus aucune raison que l’on m’arrête ».