La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Une découverte macabre. Le mardi 25 avril 2023,un avis de recherche est diffusé suite à la disparition de Rose, 5 ans, alors qu'elle jouait non loin de chez elle à Rambervilliers (Vosges). Quelques heures plus tard, un adolescent âgé de 15 ans contacte la police et l'informe être "en présence de la fillette" selon Frédéric Nahon, procureur de la République d'Epinal. À quelques mètres seulement du domicile de la victime, les forces de l'ordre se rendent chez l'auteur du coup de téléphone. Le corps de l'enfant, sans vie et dénudé, se trouvait à l'intérieur d'un sac plastique.
Suivi depuis trois ans dans le cadre de la protection de l'enfance, le jeune homme fait partie d'une famille de cinq enfants. Les parents ont déjà fait l'objet de plusieurs signalements pour violences conjugales, ainsi que pour maltraitances sur mineurs.À l'âge de 14 ans, déjà, le suspect avait été mis en examen pour deux viols sur mineurs.
Une déficience mentale légère et une altération du discernement
Si l'analyse psychiatrique effectuée à l'époque n'a permis de déceler aucun trouble mental, elle met en évidence une "déficience mentale légère". Le procureur de la République a indiqué qu'une nouvelle expertise psychiatrique avait été effectuée, soulignant une altération du discernement et une dangerosité pour autrui. L'adolescent n'aurait toutefois pas tenu de propos incohérents ou délirants au moment de son interpellation. Ce dernier a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Les images de vidéosurveillance, qui ne montrent pas de violence, laissent penser que la victime n'a pas été enlevée. Toutefois, les premiers éléments de l'enquête ont permis de déterminer que le suspect aurait approché d'autres enfants quelques jours seulement avant le meurtre...
Le témoignage troublant d'une enfant de 10 ans
Dans un communiqué, Frédéric Nahon a indiqué que les enquêteurs avaient recueilli le témoignage de trois mineurs. Aucun signalement n'a été effectué, et aucune plainte n'a été déposée avant le meurtre de Rose. "C'est seulement quand ils ont eu connaissance des nouveaux faits qu'ils ont fait le rapprochement et dénoncé ces faits-là à la gendarmerie", nous apprend le procureur.
Les faits remontent au dimanche 23 avril dernier. Une enfant, âgée de 10 ans, aurait expliqué avoir discuté avec lui alors qu'elle se dirigeait vers le fast-food du quartier. Citée par RTL, l'écolière aurait raconté : "Il passe en vélo et me dit 'Je vends un bébé chat'. Il m'a dit qu'il était chez lui, j'ai trouvé une excuse et je suis partie". Quelques minutes plus tard, elle croise à nouveau le suspect.
"Il me fixait encore d'un air étrange"
L'adolescent de 15 ans attendait l'enfant au bout de la rue, où il lui a demander de le suivre pour qu'il puisse lui donner le chaton. La fillette fuit en courant jusque chez elle, où la mère fait face au suspect. Mais l'histoire ne s'arrête pas là : le lendemain, la famille part en courses et retrouve le mis en cause devant chez eux à leur retour. "Il toquait à la fenêtre, disant qu'il revenait pour le chat. Et quand mon père lui parlait, il me fixait encore d'un air étrange", a confié l'enfant aux enquêteurs.
Pour l'heure, le mobile du suspect demeure inconnu. Depuis sa mise en garde à vue, l'adolescent a fait valoir son droit au silence.