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17 ans de mystère et bientôt une réponse ? Le petit Jonathan Coulom, 10 ans, a disparu au mois d’avril 2004 alors qu’il était en colonie de vacances près de Saint-Brevin-les-Pins, en Loire-Atlantique. Parti en classe de mer, il est enlevé dans la nuit du 6 au 7 avril, mais son corps n’est retrouvé que le 19 mai de la même année dans un étang de Guérande. Le jeune garçon est ligoté et lesté d’un parpaing, mais aucune trace n’est trouvée de son meurtrier.
Meurtre du petit Jonathan : un enlèvement en classe de mer
L’enquête a pris de nombreux chemins, jusqu’à ce qu’elle arrive au nom de Martin Ney. Comme l’explique
Pourtant, Martin Ney nie toutes les accusations portées à son encontre, déclarant, selon le quotidien francilien : « Je ne suis pas coupable et j’espère ne pas être jugé pour quelque chose que je n’ai pas commis ». Comme l’explique Le Parisien, il admet lui-même que l’affaire ressemble à celles dans lesquelles il a déjà été impliqué : « C’est l’histoire d’un garçon qui disparaît d’un centre de vacances et dans mon cas aussi, ce sont des enfants qui disparaissent de camps de vacances. Je ne peux pas nier qu’il y a beaucoup de similitudes ». ». Sa défense ne s’effrite pas, mais les policiers français ne sont pas dupes et plusieurs indices le mettent en cause dans cette affaire.
Meurtre du petit Jonathan : les similitudes avec les meurtres allemands
Martin Ney avait 20 ans lorsqu’il a commis ses premières agressions sexuelles, raconte Le Parisien, précisant qu’ « à chaque fois il s’en prend à de jeunes garçons pré pubères blonds dans des lieux clos qu’il a préalablement repérés ». Face au juge, celui qui se définit comme un « pédophile » reconnaît que Jonathan Coulom « pourrait [lui] plaire physiquement » et que « du point de vue de son âge, il pourrait correspondre à [ses] autres victimes ».
Plusieurs similitudes ont été relevées entre l’enquête française et celles qui ont été menées en Allemagne sur martin Ney. En avril 2004, le suspect est à Cologne avec son petit frère avant de rentrer à Hambourg. Pourtant, à cette période-là, il ne se connecte pas sur Internet et ne passe aucun coup de téléphone. Après avoir tué une de ses victimes, Martin Ney avait en effet pour habitude de disparaître quelques temps des radars. Lui dit avoir un alibi, un retrait bancaire effectué le 6 avril à Hambourg, mais ce n’est pas assez convaincant pour les enquêteurs français. Deux autres détails les intriguent et referment un peu plus le piège sur l’Allemand…
Meurtre du petit Jonathan : la conviction d'un témoin
Martin Ney a évoqué l’affaire bien avant son arrestation, sur un site pédophile qu’il fréquentait régulièrement. Ecrivant sous pseudo, il explique à un autre interlocuteur, selon Le Parisien : « Tu devrais donc te rendre en France et y rechercher l’homme en noir [son surnom, NDLR], car c’est là qu’il a encore frappé ». Des aveux ? Non pour le suspect qui reconnaît quand même « que rétrospectivement, cela peut paraître suspect ».
Autre détail troublant, selon le quotidien francilien, les confessions d’un ancien codétenu de Martin Ney. Ce dernier explique qu’il lui a dit « à plusieurs reprises (…) qu’il a, là-bas en France, abusé d’un garçon et qu’il l’a tué ». Bien sûr, l’Allemand nie en bloc, mais l’ancien compagnon de cellule connaît un point très précis du dossier. Depuis le début, un agriculteur de Loire-Atlantique affirme avoir vu un homme aux alentours du 9 avril 2004. Ce dernier, en voiture, aurait emprunté le chemin jusqu’à un étang, ouvert son coffre et se serait approché du plan d’eau avant de faire demi-tour en voyant le témoin. Le retraité en est certain, la voiture avait une plaque allemande. Or, Martin Ney s'est étonné auprès de son ancien codétenu de ne pas avoir été arrêté plus tôt, car il avait été vu par un homme... Avec son chien. Si le suspect évoque une « pure coïncidence », la reconstitution menée en avril dernier a permis au témoin de dire que l’Allemand « correspond exactement » à l’homme qu’il a aperçu en 2004.
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