De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans le quartier de la Villeneuve, à Grenoble, cela faisait plusieurs jours que les habitants du troisième étage avait remarqué une étrange odeur dans les couloirs… Vendredi 12 mars, les effluves deviennent insoutenables. Les voisins se rendent compte qu’elles proviennent d’une bouche d’aération, située au-dessus de la porte d’entrée d’un appartement, d’ordinaire occupé par une mère de famille et ses enfants... Que personne n’a vus depuis plusieurs jours.
Les pompiers sont appelés en renfort. Ils décident de pénétrer de force dans le logement. Le spectacle qui s'offre à eux est glaçant : cinq cadavres en état de putréfaction avancé gisent à même le sol, parmi les détritus.
Il s’agit de quatre enfants de 3, 8, 10 et 12 (trois garçons et une fille), et de leur mère, âgée de 39 ans. Une enquête est ouverte. Très vite, la police suspecte un quadruple homicide, suivi d’un suicide.
Car même si l'autopsie des corps n'a pas permis de déterminer les causes de la mort, une source policière a confié samedi 12 mars à l'AFP que les victimes auraient absorbé des médicaments particulièrement dangereux. Des analyses toxicologiques sont toujours en cours.
Elle pourraient venir confirmer cette terrible hypothèse : la mère
Pire encore : selon les légistes, la famille serait décédée depuis au moins quinze jours, si l’on en croit l’état des cadavres. Quinze jours pendant lesquels les voisins ne se sont doutés de rien.
Qui était cette famille ?
Selon les habitants de l’immeuble, la mère de famille était une femme discrète, polie. Elle vivait seule avec ses quatre enfants. « Elle était suivie depuis le mois de novembre par le rectorat et les services départementaux », a toutefois précisé le maire adjoint de Grenoble, Antoine Back, au journal Le Parisien. En cause : ces enfants étaient trop souvent absents de l’école.
Le père des quatre enfants, lui, est un homme âgé de 37 ans, qui purge une peine de prison depuis avril 2021 pour « violences conjugales ». Un contexte familial complexe, qui a peut-être joué un rôle dans le passage à l’acte.
Que s’est-il vraiment passé dans le huis-clos de cet appartement familial ? L’enquête se poursuit pour tenter de le découvrir. Des analyses toxicologiques doivent être réalisées sur les dépouilles des victimes pour tenter de définir la cause de leur mort. Le père, accompagné derrières les barreaux pour éviter un suicide, sera également interrogé dans les prochains jours.
Dans les établissements scolaires fréquentés par les quatre enfants martyrs, des cellules psychologiques ont été déployées. Le quartier est encore sous le choc. Personne ne comprend comment