Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le temps est leur pire ennemi. Les cinq personnes enfermées dans le sous-marin Titan, à proximité du Titanic dans l’océan Atlantique, voient le temps défiler. D’après certains spécialistes interrogés par la BBC, il n’y aura plus d’oxygène dans le submersible peu après 13 heures ce jeudi.
Malgré tout, l’espoir fait vivre. Même si aucune avancée n’a pour l’instant eu lieu, dans la nuit de mardi à mercredi, les autorités américaines ont confirmé avoir capté des bruits même si leur origine reste pour l'heure inconnue : "Des avions P-3 canadiens ont détecté des bruits sous l'eau dans la zone de recherche même si nous ne connaissons pas la source". D’autres se veulent optimistesquant à un éventuel sauvetage des passagers : "Je pense que nous avons fortement augmenté nos chances d'une issue positive", affirme Richard Garriott, président des "Explorers Club", dont Hamish Harding, l'un des passagers du Titan, est un membre fondateur.
Une remontée à la surface est-elle vraiment possible ?
Pour le moment, l’avancée des opérations est suspendues aux recherches menées par un robot. En effet, le Victor 6000, ce véhicule sous-marin téléopéré (ROV), mis à l’eau en 1999, peut aller jusqu’à 6 000 mètres de profondeur. Il a été dépêché par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de mer (Ifremer) à bord de son navire Atalante, arrivé ce mercredi soir.
Dans l’hypothèse où les secours présents sur place parviennent à retrouver la trace du sous-marin disparu, leur travail est loin d’être terminé, comme l'affirme Le Midi Libre. Il se pourrait même que cela ne soit que le début d’une opération complexe et périlleuse, comme l’explique l’explorateur américain Tom Dettweiler pour CNN : "Malheureusement, on ne peut pas le faire si rapidement que ça étant donné que (le submersible) est situé au bout du câble et tout ça dépend de la vitesse de la manivelle. Il faut compter en heures, potentiellement pour le remonter."
Par ailleurs, il indique également qu’il "n’y a pas vraiment de moyen d’amener de l’oxygène à cette profondeur (environ 4 000 m)" dans le sous-marin. Mauvaise nouvelle donc, puisque le seul moyen est une remontée à la surface du submersible pour tenter de sauver ses passagers. Une fin heureuse est évidemment espérée par le monde entier, en attente du dénouement de cette course contre la montre.