Disparition de Lina : près de 300 voitures passées au crible pour identifier le principal suspect

Disparition de Lina : près de 300 voitures passés au crible pour identifier le principal suspect

Pour remonter sur les traces du principal suspect, les enquêteurs ont analysé près de 300 véhicules avant d'identifier celui de Samuel Gonin. Le père de famille a mis à ses jours avant d'être retrouvé.

Depuis la disparition de Lina, 15 ans, le 23 septembre 2023, près de 300 véhicules susceptibles d'avoir été présents entre Plaine et Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin, ont été minutieusement examinés avant de trouver le véhicule volé de Samuel Gonin, selon RTL.

Une enquête qui s’est ensuite accélérée puisque le profil génétique de l’adolescente a été retrouvé à l'intérieur d’une Ford Puma immatriculée en Allemagne. Ce véhicule, immobilisé depuis janvier 2024 dans une fourrière de Narbonne, a été localisé grâce à ses données GPS à Plaine, le jour de la disparition de Lina.

“C’est un espoir de localiser Lina”

“Les analyses des prélèvements effectués dans ce véhicule viennent de mettre en évidence le profil de cette dernière”, a indiqué Yolande Renzi, la République de Strasbourg, ajoutant que ces éléments “devraient permettre de localiser Lina”. “C’est un espoir de localiser Lina, mais il y a tellement de questions derrière : où, quand, comment…”, a déclaré Marylène Correia, avocate d’Olivier Delsarte, le père de Lina. “On va pouvoir avancer, ça, c’est une certitude, mais dans la tête de M. Delsarte, pour le moment, il y a plein d’interrogations”, a-t-elle ajouté.

Samuel Gonin, le principal suspect a mis fin à ses jours

L’identification de la Ford Puma a permis aux enquêteurs de remonter jusqu’à Samuel Gonin, un ébéniste de 43 ans. Ce dernier, qui avait volé la voiture quelques semaines avant la disparition de Lina, est devenu le principal suspect dans cette affaire.

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Malheureusement, Samuel Gonin s’est suicidé le 10 juillet 2024 à son domicile de Besançon, quelques jours avant que les comparaisons ADN ne confirment sa probable implication.

Un profil inquiétant

Selon L'Est Républicain, Samuel Gonin devait être jugé le 22 juillet dernier pour deux agressions. Quelques semaines avant la disparition de Lina, en août 2023, le père de famille devait être jugé pour l’agression d’une nonagénaire, la faisant chuter au sol et la blessant sérieusement puisqu’elle avait eu 42 jours d’incapacité temporaire totale de travail (ITT). "J’avais les deux genoux en sang. Et puis, il m’a arraché le sac", raconte-t-elle.

Le même jour, Samuel G. avait également commis une autre agression dans une supérette. Armé d'un couteau, il avait menacé une caissière, lui déclarant qu'il allait "la planter" avant de s'emparer d'une liasse de billets et de prendre la fuite.

Samuel Gonin avait déjà tenté de mettre fin à ses jours

L'Est Républicain révèle qu'il avait déjà séjourné à plusieurs reprises en hôpital psychiatrique et avait tenté de mettre fin à ses jours. De plus, il avait connu l'incarcération par le passé et avait été placé en garde à vue plus récemment dans le cadre d'autres enquêtes, d'après des informations de BFMTV.

La mort du principal suspect a laissé les enquêteurs dans le flou, mais les recherches pour retrouver Lina se poursuivent sans relâche. Depuis, près de 200 hectares ont été fouillés, sans résultat à ce jour.