De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Bientôt quatre ans que Delphine Jubillar s’est volatilisée. L’infirmière âgée de 33 ans, au moment des faits, avait disparu depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020, à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, laissant deux jeunes enfants derrière elle, Louis, âgé de 6 ans et Elyah, une fillette âgée de 18 mois.
Rapidement, tous les regards se sont tournés vers Cédric Jubillar, le mari. Ce dernier affirme que son épouse a quitté le domicile familial de son plein gré le soir du drame, en ne prenant que son portable avec elle. En juin 2021, il est mis en examen pour homicide involontaire et emprisonné à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse.
Trois ans après, Cédric Jubillar est “méconnaissable” devant la cour
Selon les informations de La Dépêche, Cédric Jubillar a beaucoup changé depuis son incarcération provisoire, qui a débuté il y a trois ans. "Assis dans le box des prévenus, Cédric Jubillar semble marqué par ses trois ans d’incarcération. Cet homme, soupçonné d’avoir tué son épouse Delphine Jubillar en décembre 2020, a visiblement pris du poids. Ses cheveux ainsi que sa petite barbe sont rasés. Son regard se balade aux quatre coins de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse à la recherche de compassion”, indique La Dépêche.
Placé à l’isolement depuis le 18 juin 2021, le peintre plaquiste de 36 ans a été extrait de la maison d’arrêt de Seysses le 2 juillet dernier.
Pourquoi Cédric Jubillar a été placé en détention provisoire ?
Alors que la thèse du meurtre semble être la plus plausible, beaucoup d’éléments restent encore en suspens. Ni le corps, ni des preuves, ni des éléments de la scène de crime, n’ont été retrouvés. Ce qui rend l’enquête particulièrement compliquée.
De plus, sa remise en liberté sous bracelet électronique pourrait mettre de la pression sur les témoins clés de l’affaire, il y a également un risque qu’il fasse disparaître des preuves. Sa libération pourrait aussi créer un trouble grave à l'ordre public.
Cédric Jubillar : son quotidien en prison
Placé à l’isolement dès le début de son incarcération, il serait plongé dans une profonde détresse psychologique, nécessitant "un lourd traitement" au sein du service médico-psychologique régional (SMPR) de la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne).
À l'exception de ses trois avocats, Cédric Jubillar ne voit personne. En effet, il a l’interdiction de recevoir des visites. Pour passer le temps, il répond aux nombreuses lettres de soutien qu'il reçoit, il écrit également à ses proches pour solliciter leur aide.
Au cours de l’audience, ses avocats, Mes Emmanuelle Franck et Alexandre Martin, ont déposé une nouvelle demande de remise en liberté. Un nouveau verdict sera rendu le mardi 9 juillet.