De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cette année marque les 40 ans d’une des affaires les plus mystérieuses de ces dernières décennies et qui continue de faire parler d’elle. Le 16 octobre 1984, le corps du petit Grégory Villemin, est retrouvé pieds et mains liés dans la Vologne, une rivière des Vosges. Mais le meurtrier n’a jamais été identifié.
Ce 3 octobre 2024 paraissait la bande dessinée “Grégory” aux éditions Les Arènes, co-écrite par son père, Jean-Marie Villemin (auteur de la préface) et l’ancien journaliste Pat Perna. Si l'histoire du père est au cœur de l’intrigue, notamment les six semaines d’audience de son procès aux assises en novembre 1993 pour le meurtre de son cousin Bernard Laroche qu’il soupçonnait du meurtre, le scénariste Pat Perna revient sur l'autopsie “incomplète” du corps de l'enfant qui aurait laissé filer des informations cruciales pour élucider l’affaire.
Des analyses incomplètes
En effet, des analyses ont été réalisées sur “l'estomac et le sang de l'enfant” permettant aux médecins légistes de constater la présence d’ “une faible quantité d'eau dans les poumons de la victime”.
Cependant, “ni les viscères, ni l'eau des poumons” n’ont été analysées, ce qui ne permet pas “de savoir si Grégory était conscient lorsqu'il a été jeté dans la Vologne” et “s'il a été étouffé ou noyé avant, par exemple dans une baignoire”.
Autre zone d'ombre, l'heure du décès de l’enfant qui “se situerait entre 17h15 et 19h15”, selon Pat Perna. Ici, c’est le juge Jean-Michel Lambert qui est pointé du doigt dans la manière dont l'enquête a été réalisée. Ce dernier n'avait que 32 ans à l’époque des faits et gérait “plus de 200 dossiers” en même temps. Son manque d’expérience pourrait-il expliquer qu’il se soit peu à peu fait “happer par les médias?”.