Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Les records d’épargne ne cessent d’être battus. Déjà connus comme étant champions de l’épargne, les Français ont dépassé leurs propres capacités de placements, depuis le début de la crise sanitaire. Les ménages ont mis beaucoup plus d’argent de côté que d’habitude. Les mises sous cloche successives et autres fermetures des commerces, mêlées à de fortes inquiétudes quant à l’avenir, ont mené à une incapacité à consommer normalement et à une thésaurisation excessive. Pour faire face à l’incertitude et aux éventuels coups durs (perte d’emploi, chômage partiel…), les foyers se sont rabattus sur un point qui les rassurer : l’épargne. Au total, à fin 2020, 115 milliards d’euros avaient été placés sur les comptes bancaires et autres livrets d’épargne. D’après la Banque de France, cette tendance perdure. Les ménages devraient continuer à économiser davantage que d’habitude, au-delà de l’été. À fin 2021, la surépargne pourrait ainsi atteindre les 180 milliards d’euros.
Surépargne : des placements qui ne rapportent rien
Comptes courants, livrets réglementés… La grande majorité de la surépargne a été placée sur des supports sans risque, mais quasi inutiles en termes de rendement. Les comptes de dépôt n’offrent en effet aucune rémunération et les Livrets A et autres LDDS ont atteint leur plus bas taux historique (0,5% depuis le 1er février 2020). Si, selon les experts, cette épargne dite de précaution, doit rester disponible et sécurisée, elle ne doit pas dépasser 3 à 6 mois de salaire, selon la situation de l’épargnant, rapporte French Web. Au-delà, il est préconisé de se constituer une épargne long terme.
Or, au grand dam du gouvernement, cela n’est que trop peu effectué. Comment y remédier ?
Surépargne dormante : réveillez votre argent !
Visez un meilleur rendement, tout en prenant des risques modérés. Tel est le meilleur moyen de faire fructifier vos placements. Or, pour 71% des épargnants, la priorité reste la sécurité. Elle se place devant la rentabilité (57%) et la liquidité (46%), d’après une étude menée par le cabinet de sondage OpinionWay.
Selon le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, il reste primordial "d’inciter les Français à investir dans l’économie". L’exécutif entend en effet faire participer les ménages à la relance économique, en leur proposant d’épargner mieux, au lieu d’épargner beaucoup. Voici de quelle manière.
Surépargne : donnez du sens à vos placements en fonction de votre profil
D’après l’Observatoire Français des Conjonctures Économiques (l’OFCE), si les Français dépensent ou investissent 20% de la surépargne, la croissance économique pourrait atteindre 6% en 2022. Sans cela, elle ne serait que de 4,3%. En fonction de votre profil, de votre capacité d’épargne, de votre aptitude face au risque, de vos connaissances et de vos envies, choisissez les supports qui vous conviennent.
Outre l'assurance vie et autres actions, pourquoi ne pas par exemple vous tourner vers le secteur de l’Investissement Socialement Responsable (ISR) ? Ces placements peuvent parfois vous rapporter plus que les investissements traditionnels.