Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le Livret A est le placement préféré des Français. Ce produit d’épargne réglementé est détenu par 55,6 millions de personnes (chiffres à fin 2019 selon un rapport de la Banque de France). Depuis le 1er août dernier, son taux a doublé, passant de 1 à 2%, atteignant plus haut niveau depuis 2012. La rémunération du Livret A avait déjà doublé en février dernier, passant de 0,5 % à 1 %.
En réalité, le taux du Livret A est révisé automatiquement deux fois par an. "En janvier et en juillet, avec application au 1 er du mois suivant", indique le site Service-Public.fr. Si la remontée du taux semble être une bonne nouvelle, il faut néanmoins un certain nombre d'années pour voir son capital de départ doubler.
Livret A : cette méthode de calcul simple pour connaître le temps nécessaire pour doubler son capital
Combien de temps faut-il pour doubler son capital ? La réponse à cette question nous amène à évoquer une ancienne formule de calcul, permettant de déterminer le nombre d'années nécessaires pour doubler son épargne de départ, en fonction du taux d'intérêt auquel il est placé. Il s'agit de "la règle des 72" d'Albert Einstein.
Pour obtenir le nombre nécessaire au doublement du capital, il suffit de diviser 72 par le taux de rendement annuel du placement. Dans notre cas, il faut diviser 72 par 2 : le capital doublera en 36 ans. Pour donner un exemple concret : 1 000 euros placé à 2%. Au bout de la première année, la rémunération est de 20 euros (1000x2/100 = 20). Vous obtenez un capital 1 020 euros. Si vous laissez ce capital fructifier au même taux de 2% l'année suivante, vous obtenez un capital de 1040,40 euros. Si vous poursuivez ce cacul au bout de 36 ans, votre capital atteindra 2 039,89 euros.
Toutefois, cette formule de calcul a ses limites. En effet, elle ne tient pas compte de plusieurs facteurs importants dont l'inflation, les risques ou encore la fiscalité qui évolue au grès des lois de finances. Il est également très peu probable que le taux reste à 2% pendant plusieurs années.