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Lorsque vous souscrivez un contrat d’assurance vie, il est question d’effectuer un placement en vue de générer des revenus supplémentaires et de constituer une épargne qui sera, au moment de votre décès, transmise au(x) bénéficiaires que vous avez désigné(s). Jusqu’à présent, ce placement se révélait peu rentable, certes, mais rentable néanmoins. Jusqu’à présent…
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Ce que contient un contrat d’assurance vie
Pour bien comprendre, il faut revenir aux fondements de ce qu’est un contrat d’assurance vie et, plus précisément, aux différents supports qu’il contient. Au moment de souscrire votre contrat, vous avez la possibilité de le moduler en fonction des risques que vous souhaitez prendre. Autrement dit : vous pouvez répartir les sommes placées entre deux types de produits financiers. Lesquels produits sont le plus souvent gérés par votre compagnie d’assurance ou votre banque. Vous pouvez agencer votre contrat avec :
- Des fonds euros d’un côté. Il s’agit de sommes essentiellement investies dans des obligations. Leurs rendements sont faibles mais le capital garanti et jamais négatif.
- Des unités de comptes de l’autre côté. Dans ce cas, votre épargne est principalement investie dans des actions. Le risque se révèle bien plus important mais la rentabilité peut, si tout fonctionne, s’avérer, in fine, nettement plus élevée.
Voilà pour le principe. Dans le cas où vous seriez un épargnant disposant d’une appétence au risque considérée comme modérée ou prudente, il est fort probable que, pour moduler votre contrat d’assurance vie, vous ayez principalement misé sur les fonds en euros ces dernières années. Seulement voilà, en 2018, cette prudence, d’ordinaire faiblement rentable, mais rentable, risque bien de vous faire perdre de l’argent.
Pourquoi ?
La faute à une conjoncture inflationniste défavorable pour les épargnants. Compte tenu des faibles rendements générés par les fonds euros cette année (entre 1,5 et 1,6 % en moyenne, rappelle BFMTV) et des prévisions d’inflation (laquelle se caractérise par une augmentation constante du niveau général des prix) portées à 1,2 % en 2018, la rentabilité se révèle, dans l’absolu, déjà particulièrement mince.
Sauf que ce chiffre n’est, en réalité, pas celui qu’il convient de prendre en considération. En effet, cette rémunération de l’épargne correspond à un rendement brut. Si bien qu’une fois les frais et les impôts retranchés, le taux de rémunération du placement devient inférieur à celui de la hausse des prix. D’où une perte d’argent pour les épargnants en 2018.
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