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L’âge minimum légal de départ à la retraite approche à grands pas, mais vous n’avez pas acquis le taux plein ? "Après avoir pris connaissance de votre relevé individuel de carrière (RIS) via le site de l’Assurance retraite et avoir fait le point sur vos droits acquis, en raisonnant en euros et non en trimestres, trois choix s’offrent à vous : liquider vos droits en acceptant l’application d’une décote sur votre future pension, racheter des trimestres en évaluant le retour sur investissement, ou continuer à travailler - à temps plein ou temps partiel- via la retraite progressive ou le cumul emploi retraite, selon votre choix", nous détaillait récemment Dominique Prévert, associé du site Optimaretraite.
Afin d’instaurer une stratégie de fin de carrière, "tenez donc compte de vos désirs, besoins et objectifs. De cette manière, vous sécuriserez vos droits", nous indiquait l’expert. Votre décision, qui aura des conséquences sur votre futur pouvoir d’achat des vingt prochaines années, doit ainsi être mûrement réfléchie. Car, selon les cas, le dispositif choisi peut être avantageux ou au contraire, pénalisant. Dans quelle situation la retraite progressive, qui profite à 22 000 personnes (données à fin 2019) peut-elle être intéressante ?
Retraite progressive : pour quoi, pourquoi ?
La retraite progressive, accessible deux ans avant l’âge légal minimum de la retraite, soit dès 60 ans (et dès l’acquisition de 150 trimestres tous régimes confondus), permet de mettre un terme à sa carrière en douceur, par une période de travail à temps partiel.
Point positif de cette période de transition ? À la différence du cumul emploi retraite, elle permet d’obtenir de nouveaux droits et améliorera de fait, lors de votre cessation d’activité définitive, le montant de votre future pension de retraite, qui sera recalculée.
Pour en bénéficier, lors de votre demande, fournissez un ou plusieurs contrats de travail à temps partiel. La durée exprimée en heures doit représenter entre 40% et 80% d’un temps plein, rappelle Capital.
Cette mesure peut donc être idéale pour les salariés étant déjà à temps partiel. Voici pourquoi.
Retraite progressive : une aubaine pour les salariés à temps partiel ?
Assistantes maternelles, salariés à domicile… Vous cumulez déjà différentes activités à temps partiel ou bien êtes employé par plusieurs "particuliers employeurs" ? Il n’est pas utile de réduire votre temps de travail pour demander à jouir de la retraite progressive. Si les durées de vos différents temps partiels respectent les limites, vous n’aurez rien à modifier. Vous pouvez ainsi demander la retraite progressive dès 60 ans et continuer à travailler jusqu’à 67 ans si vous le souhaitez.
Vous percevrez ainsi une partie de vos pensions de retraite en sus de votre salaire actuel. Combien toucherez-vous en plus ?
Retraite progressive : ce que les salariés déjà à temps partiel peuvent percevoir en plus
En demandant à bénéficier de ce dispositif, les salariés à temps partiel gagneront plus qu’aujourd’hui, sans rien changer de leur mode de vie. Si vous travaillez à mi-temps par exemple, le passage en retraite progressive vous permettra de percevoir en plus de votre salaire, la moitié de la retraite à laquelle vous pouvez prétendre, en fonction de vos droits acquis à 60 ans.
Une personne étant à 80%, touchera, elle, 20% de ses pensions de retraite en plus de son salaire à temps partiel. Le montant de votre pension de retraite à terme sera aussi plus élevé. Une occasion qui serait dommage de ne pas saisir...