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En juillet dernier, le médiateur de Pôle Emploi tirait pourtant déjà la sonnette d'alarme... Ca n'a pas empêché Pôle Emploi de verser des centaines de millions d'euros d'indemnités non justifiées aux chômeurs. En effet, en 2013, selon un rapport de l'Unedic, l'agence pour l'emploi a versé 756 millions d'euros d'indemnités indues, alors que le montant ne s'éleveait qu'à 720 millions en 2012.
Et pire encore, si l'on additionne les allocations chômages injustifiées et les autres allocations, le montant versé à tort atteint 812 millions d'euros en 2013. L'année dernière, selon l'Unedic, le "poids des indus 'ou trop perçus) rapporté aux dépenses d'indemnisation est resté stable à 2,52%".
10 millions d'euros évaporés dans la natureMais lorsque des allocations sont versées à tort, il faut ensuite les récupérer ! Et certains chômeurs se retrouvent en situation de ne pas pouvoir rembourser les sommes (parfois des milliers d'euros) à l'Etat. En 2013, ce sont donc pas moins de 65 000 chômeurs qui ont demandé à l'Etat des remises dette. Ce sont ainsi pas moins de 10 millions d'euros qui ont été effacés des ardoises et qui ont donc disparu dans la nature (18% de plus qu'en 2012).
Le médiateur de Pôle EMploi estime que la simplification des calculs des indemnités permettrait de réduire le nombre des erreurs et l'endettement des chômeurs dans cette situation. Ca tombe bien, les syndicats et le patronnat viennent de signer un accord pour réformer une partie de ces règles de calcul.
En vidéo sur le même thème : En 2012, Pôle emploi avait versé... 812 millions en trop aux chômeurs !