Travail au noir : les Français sont-ils des fraudeurs ?abacapress
Un institut allemand s'est penché sur le travail au noir dans le monde. Les Français sont-ils aussi dissimulateur qu'on le pense ? Où se situe notre pays par rapport aux autres ? Réponses...

© abacapressLe magazine Challenges a eu accès en exclusivité aux résultats d'une étude de l'institut allemand IAW, dévoilant l'état du monde en matière de travail au noir. Verdict : les Français semblent bien plus honnêtes que de nombreux pays.

Le classement, qui ne tient évidemment pas compte des activités criminelles, montre que la palme du travail au noir revient aux Grecs, dont le travail non déclaré représente presque 25% du PIB de la Grèce. Dans les autres pays du sud de l'Europe, le constat n'est pas tellement meilleur.

Les moins touchés : la Suisse et les Etats-Unis...
En Italie, le travail au noir représenterait 21% du PIB du pays, 19% au Portugal, et 18% en Espagne... Suivent ensuite, à égalité, La Suède, la Finlande, la Norvège, l'Allemagne et le Danemark, avec un travail dissimulé représentant pas moins de 12% de leur PIB.

De notre côté, en France, le travail au noir est estimé à un peu moins de 10%, tout comme au Royaume-Uni, en Australie, ou au Pays-Bas. Enfin, l'étude révèle que les pays dans lesquels le travail dissimulé représente la moins grande part de PIB sont la Suisse et les Etats-Unis, avec moins de 7%.

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Interrogé par Challenges, Friedrich Schneider, qui a participé à l'étude, explique que le bon résultat français est justifié : "Non seulement les contrôles y sont plus stricts qu'ailleurs, mais les contribuables sont incités fiscalement à ne pas recourir au travail au noir"...