De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Vous avez prévu de partir à la retraite sous peu ? Rappelez-vous, dans ce cas, les trimestres auxquels vous avez droit. Comme l’expliquait récemment Planet, il n’est pas toujours nécessaire de travailler trois mois durant pour en acquérir un - parfois, en revanche il faut s’échiner davantage. Tout dépend alors des revenus perçus par tout un chacun puisque, en matière de cessation d’activité, c’est moins de durée que d’argent que l’on parle.
Ou plutôt… de cotisations. En effet, pour valider un trimestre de retraite, il faut avoir cotisé sur la base d’au moins 150 smic horaires bruts ce qui, en 2021, représente 1 537,50 euros. Il n’existe pas de durée de temps limite, rappelle d’ailleurs Pleine-Vie sur son site. Cependant, il n’est pas possible d’obtenir plus de quatre trimestres sur une seule année de travail ; quand bien même l’on touche assez (6 150 euros a minima en 2021) pour y prétendre.
En l’état actuel des choses, il faut pouvoir afficher 172 trimestres de retraite pour ne pas souffrir d’une minoration sur sa pension au moment du départ, pour un individu né en 1973 ou après coup. Autant dire qu’il faudra travailler de longues années !
Retraite : tous les trimestres ne nécessitent pas de travailler
Fort heureusement, dans certains cas il n’est pas nécessaire de travailler pour obtenir ces précieux trimestres (qui ne constituent pas l’unique inconnue de l’équation qui déterminera le montant de votre pension !). Dans d’autres, il reste essentiel de s’échiner, mais les revenus dégagés importent peu. Ainsi, les exploitants agricoles valident 4 trimestres par an, indépendamment du montant réellement cotisé.
Pour vous aider à préparer votre départ plus sereinement, Planet vous propose une liste, basée sur celle de la Caisse nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV), des périodes non-travaillées ouvrant des droits à la retraite. Plus d’informations à ce sujet dans notre diaporama.