Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
L’absentéisme a fait des ravages l’année dernière dans le secteur privé. Les coûts imputés à ce phénomène sont conséquents. Selon le 5ème baromètre de l'absentéisme (commandé par la société de conseil Alma CG), qui a estimé les frais pour la première fois, l’Etat débourserait environs 8,77 milliards d’euros en indemnités liées aux absences. Pour leurs parts, les entreprises privées dépenseraient 6,98 milliards d’euros. En temps de crise, ces montants sont loin d’être négligeables.Toujours selon le baromètre, le nombre de jours d’absences au travail pour les salariés est passé de 14 à 16,6 jours en un an. Ainsi, le taux d’absentéisme a évolué en moyenne de 3,84% à 4.53% entre l’année 2011 et 2012. Une augmentation de ce taux qui n’avait plus été aperçue depuis l’année 2009. A noter que cette hausse n’est pas en relation avec la pénibilité physique du travail. En effet, le secteur le plus concerné est celui des service (3,32% en 2011 contre 5,46% e 2012). Concrètement, les salariés de ce secteur ont été absents 12,1 jours en 2011 et 20 jours en 2012. La santé est l’autre domaine le plus touché malgré une baisse notable (de 24,1 à 19,7 jours).Le BTP et l’industrie ont, quant à eux, des chiffres honorables avec respectivement 2,81% et 3,77% d’absences. En termes générationnels, les seniors sont les moins assidus avec une absence moyenne de 27,7 jours soit 7,58% à l’année.La qualité de vie au travail, un facteur importantSelon les DRH interrogés lors de l’étude, le bien-être au travail est primordial pour diminuer ces chiffres. D’ailleurs, les entreprises commencent à prendre en compte ce facteur. "Les entreprises les plus matures en matière de prévention de l'absentéisme ont compris que la place des facteurs internes, propres à l'organisation et aux conditions de travail n'est pas à négliger. La qualité de vie au travail devient un enjeu de performance", explique Yannick Jarlaud, directeur du département santé, sécurité et environnement de travail d'Alma CG.