De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
son étude révélant les sommes dépensées par l'Etat pour l'emploi en 2010. Les résultats montrent que cette année-là, les dépenses "ciblées" (accompagnement des chômeurs, indemnisation chômage, soutien aux emplois protégés, formation professionnelle des chômeurs, aides incitatives...) ont augmenté de 8% pour atteindre un niveau de 50,1 milliards d'euros.
Lundi dernier, le ministère du Travail a rendu publicEn 2009, ce chiffre avait déjà augmenté de 17%, mais cela faisait suite à cinq année consécutives de baisse. Pour 2010, les 50,1 milliards d'euros versés pour les dépenses ciblées ont tout de même représenté 2,6 points du PIB national.
Mais une baisse des dépenses générales...
En décortiquant la somme, on s'aperçoit que 28 milliards d'euros ont permis d'indemniser les chômeurs, mais que cela ne représente qu'une hausse de 3% en 2010 par rapport à 2009. La véritable hausse remarquable de 2010 se retrouve dans les subventions aux contrats aidés pour le secteur non marchand, qui a connu une augmentation de 40%. De leur côté, les dépenses de formation se sont vues rehausser de 5% pour atteindre 7,3 milliards d'euros.
En dehors des dépenses ciblées, l'Etat a aussi fait face en 2010 aux dépenses "générales" (exonérations des heures sup, baisses des cotisations...). Mais ces dépenses en revanche ont diminué cette année-là de 3,4% pour ne plus représenter que 40,7 milliards d'euros.
Finalement, en additionnant les dépenses ciblées et les dépenses générales, l'Etat aura en 2010 dépensé au total 90,8 milliards d'euros pour l'emploi, ce qui représente tout de même 4,7 points du PIB...