De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une macabre découverte. Samedi 30 mars 2024, une randonneuse a retrouvé le crâne et des dents du petit Émile, disparu le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Les ossements de l'enfant se trouvaient à un kilomètre seulement de la maison de ses grands-parents, où il s'était volatilisé.
Dans un communiqué, le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, explique : "Les enquêteurs prenaient possession des ossements immédiatement transportés à l’IRCGN afin de faire procéder à des analyses d’identification génétique qui permettaient de conclure ce 31 mars qu’il s’agissait des ossements de l’enfant Emile Soleil".
Les enquêteurs ont-ils pu passer à côté des ossements d'Émile ?
Ces os ont été retrouvés à un endroit très escarpé et accidenté, fouillé à "plusieurs reprises" par les enquêteurs. Ont-ils pu passer à côté ? Peu probable, selon les importants moyens déployés pour retrouver l'enfant.
En plus des battues citoyennes qui ont réuni plusieurs centaines de personnes, des dizaines de gendarme ont passé la zone au peigne fin. Des drones thermiques et des chiens spécialisés en restes humains ont également participé aux recherches.
Dans les colonnes du Point, un commandant de la gendarmerie assure : "S'il était mort dans le périmètre, les chiens l'auraient senti. S'il était vivant et caché, on l'aurait également retrouvé vu les moyens qui ont été déployés".
Le corps d'Émile a-t-il été déplacé ?
A ce jour, l'objectif premier est de déterminer si le corps a été déplacé. Invitée au micro de franceinfo, la porte-parole de la gendarmerie, Marie-Laure Pezant, explique : "Quand vous avez un corps qui est déposé sur un sol vous avez des éléments dans le sol qui permettent de savoir que le corps a séjourné un certain temps sur ce sol". Ainsi, l'enquête doit établir si les ossements ont toujours été là, ou s'ils ont été déplacés par une personne, un animal, ou les conditions météorologiques.
Alain Vasquez, commandant de police, ex-chef de groupe à la brigade criminelle, rapporte sur BFMTV : "Le médecin légiste est apte, avec les analyses, à déterminer ce qui est ante et post mortem (...) s'il y a eu des animaux qui sont intervenus sur les restes du corps ça se saura bien évidemment".
L'examen du crâne de l'enfant au coeur de l'enquête
Sur RTL, Caroline Rambaud, médecin légiste à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, souligne l'importance d'examiner le crâne du petit garçon. Cela permettra de reconnaître ou non une lésion traumatique, un trou, ou un enfoncement qui pourrait éclairer les causes de la mort. "À partir du moment où il y a une lésion traumatique, cela veut dire qu'il y a eu un coup, un choc... La zone la plus mortifère, c'est quand même le crâne. Il faut savoir si il y a des lésions sur le crâne ou pas", articule l'experte.