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Le graphologue, sollicité par nos confrères de La Dépêche du Midi, a pu analyser l’écriture manuscrite du peintre plaquiste de 34 ans en se basant sur deux lettres que Cédric Jubillar aurait adressées, depuis sa prison, à des proches.
Selon le professionnel, bien que l’écriture du Tarnais ne permette pas, à priori, de tirer des conclusions précises et définitives sur sa personnalité, elle révèle toutefois quelques éléments intéressants sur son état d’esprit.
Par exemple, le graphologue note une écriture sans « hiérarchisation », simple, voire « enfantine ». « Une écriture mécanique, comme s’il tapotait sur son téléphone pour envoyer des SMS », précise le professionnel, évoquant une rédaction « terne et monotone », « peu élaborée ». Le signe, toujours selon cet expert, que Cédric Jubillar n’aurait pas l’habitude d’écrire.
Toute-puissance et bulle de protection
Au niveau de la forme, il relève par ailleurs la place « envahissante » que prend l’écriture du suspect sur les feuilles. Les lettres se chevauchent, les phrases « débordent » en bout de page, comme si Cédric Jubillar cherchait « une limite qu’il a besoin de sentir », explique le graphologue. Une façon d’écrire synonyme d’un sentiment de toute-puissance ? Pas forcément, renchérit l’expert, qui note toutefois la façon particulière qu’à Cédric Jubillar d’écrire les R en majuscules à l’intérieur des mots, ce qui peut être considéré comme une survivance de la « toute-puissance enfantine ».
Pour finir, le graphologue s’est également penché sur la signature du suspect. Sur les deux lettres qu’il a pu analyser, les deux signatures sont bien différentes : une première « molle, petite et un peu perdue au coin droit de la page » et une seconde, « dans un mouvement plus ferme qui le protège ». Dans les deux cas, « les lettres qui composent le nom sont petites et prises dans une sorte de bulle ».
Reste à savoir si ces différences sont dues à un changement d’état d’esprit chez le suspect, en détention provisoire depuis juin dernier, et dont le comportement en prison fait beaucoup parler. Derrière les barreaux, il se vanterait de sa « notoriété » et aurait notamment fait d’inquiétantes révélations à un ancien codétenu sur le meurtre de sa femme, et l’endroit supposé où il aurait dissimulé son corps.