De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une attente interminable. Depuis le 15 décembre 2020, les proches de Delphine Jubillar sont sans nouvelle de cette dernière. Volatilisée en pleine nuit, dans un village d'à peine 3 000 âmes. Enfants, amis, mari, collègues, famille... Nul ne comprend comment ni pourquoi cette mère de famille a disparu. Malgré de nombreux moyens déployés, l'enquête semble au point mort. "On voit moins les gendarmes sur la commune. Ils ont sans doute orienté leur enquête différemment", raconte Patrice Norkowski dans les colonnes de La Dépêche.
Le maire de la commune de Cagnac-les-Mines (Tarn), où habitait Delphine Jubillar, rappelle l'existence de cellules d'écoute pour les habitants du village."La cellule d'écoute est toujours activée et fonctionne une fois par mois à la mairie au besoin", détaille-t-il. En effet, la disparition soudaine et inexpliquée de cette mère de famille a soulevé bien des peurs : "Ici, il n'y a pas de délinquance mais on réfléchit à installer des caméras. Comment peut-on disparaître comme cela ? La question reste entière", poursuit l'édile.
Disparition de Delphine Jubillar : "La vie normale reprend son cours"
Patrice Norkowski évoque les nombreuses disparitions survenues ces dernières semaines. "On se rend compte que des personnes disparaissent tous les jours. Il n'y a pas qu'à Cagnac que cela arrive", déplore-t-il. Malgré tout, "la vie normale reprend son cours", souligne l'élu local. Au sujet de Cédric Jubillar, mari de la disparue, il raconte : "Il essaye de reprendre une vie normale avec ses enfants". Louis, leur fils de six ans, est retourné à l'école. "On espère toujours un dénouement heureux pour tout le monde et d'abord pour ses enfants", conclue le maire de Cagnac-les-Mines.