De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Qu’est devenue Delphine Jubillar ? Les enquêteurs qui travaillent sur le dossier depuis huit mois ne peuvent toujours pas répondre à cette question, même si le scénario privilégié par les gendarmes est désormais celui d’un crime conjugal. La jeune mère de famille, âgée de 33 ans, a disparue du jour au lendemain dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, alors qu’elle se trouvait dans son domicile de Cagnac-les-Mines (Tarn). Est-elle sortie seule, à la nuit tombé et en plein hiver ? Cette piste exploitée dans un premier temps a vite été refermée par les forces de l’ordre, car plusieurs de ses proches ont affirmé qu’elle ne promenait jamais les deux chiens de la famille et qu’en plus elle avait peur du noir.
Delphine Jubillar : le mari qu'elle s'apprêtait à quitter
Le drame s’est-il donc joué à l’intérieur de cette maison, où vivait Delphine Jubillar, son mari Cédric et leurs deux enfants ? Les enquêteurs en sont persuadés, tout comme ils pensent que la jeune femme n’est jamais sortie vivante de chez elle. C’est pour cette raison que les gendarmes de la section de recherche de Toulouse ont interpellé Cédric Jubillar le 18 juin dernier, avant de le placer en garde à vue. Mis en examen pour « meurtre sur conjoint », le trentenaire a été placé en détention provisoire et sa première demande de remise en liberté a été rejetée par la justice. Il continue de clamer son innocence dans la disparition de sa femme.
S’il fait aujourd’hui figure de suspect principal dans cette affaire, Cédric Jubillar n’a pas été le seul soupçonné au commencement de l’enquête et plusieurs hommes ont été évoqués ces derniers mois, qu’ils connaissent la disparue de près ou de loin.
Delphine Jubillar : l'amant qu'elle venait de rencontrer
Le premier homme à avoir attiré les soupçons des enquêteurs est celui qu’ils ont surnommé l’amant ou le confident de Montauban. Delphine Jubillar l’a rencontré quelques mois avant sa disparition, sur un site de son rencontre. Lui aussi est engagé de son côté et a un enfant en bas âge, ce qui pousse les deux amoureux à faire les choses bien pour leur conjoint respectif. Ils taisent leur liaison un certain temps, mais la compagne de cet homme finit par découvrir la vérité et demande des explications à Delphine Jubillar la veille de sa disparition. La jeune femme a-t-elle profité de cet événement pour annoncer elle aussi la douloureuse à son mari ? C’est l’hypothèse des enquêteurs.
L’alibi de cet homme a bien sûr été vérifié par les gendarmes, qui le savent à plus de 100 kilomètres de Cagnac-les-Mines le soir du 15 décembre. Cet homme, qui s’apprêtait à refaire sa vie avec Delphine Jubillar, est le dernier à avoir eu des nouvelles de la jeune femme, par le biais d’une photo qu’elle lui a envoyé à 22h58, au moment où elle se préparait à aller se coucher. Depuis, son portable a cessé de fonctionner et n’a pas été retrouvé lors des différentes fouilles et battues.
Delphine Jubillar : l'homme qu'elle connaissait vaguement
Un autre homme a été un temps sous le radar des gendarmes, bien qu’il ne connaisse Delphine Jubillar que de très loin. Comme l’expliquait Le Parisien au mois de juin, le mari de la disparue « aurait tenté à plusieurs reprises d’orienter les soupçons des gendarmes vers Simon (le prénom a été modifié), un père de famille vivant aux alentours de Cagnac-les-Mines ».
Entendu en tant que témoin dès le mois de février, cet homme est vite mis hors de cause par les enquêteurs mais, selon le quotidien francilien, Cédric Jubillar « semblait utiliser cette piste comme un outil de diversion ». On sait aujourd’hui qu’il connaissait simplement le couple de vue et qu’il n’était pas un « amoureux éconduit ». Après plusieurs interrogatoires, il a finalement été mis hors de cause.
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