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Les recherches ne donnent rien. Plusieurs semaines après la disparition de Delphine Jubillar, née Aussaguel, nul ne sait ce qui est arrivé à cette infirmière de 33 ans. La nuit du 15 décembre, elle se volatilise et ne laisse aucune trace. Maître Philippe Pressecq, avocat de ses cousines et amies, s'est confié sur l'état de l'enquête dans les colonnes de Paris Match. Pour le moment, l'enquête est encore très floue. "Nous n'avons pas encore accès au dossier. Cela viendra. Mais pour l'instant nous ne savons rien", explique-t-il. Toutefois, l'homme de loi a connaissance d'un lieu particulièrement fouillé par les enquêteurs.
"Des plongeurs ont fouillé le Tarn à Marssac. Pourquoi spécifiquement à cet endroit ? Nous ne le savons pas. Il semble que depuis la disparition de Delphine le 16 décembre les enquêteurs ont des éléments puisque l'affaire a rapidement pris un tour criminel", précise l'avocat. "Nous avons eu une enquête intense, exhaustive et complète deux jours après la disparition. Soit cela est dû à un excès de zèle du parquet. Soit il y a des éléments précis qui permettent tout de suite de définir une disparition inquiétante", poursuit-il.
"Personne dans son environnement proche ne semble avoir le profil pour réaliser un crime parfait"
Concernant ses clients, l'homme de loi affirme qu'aucune hypothèse "n'est crédible pour eux". "L'acte d'un rôdeur ? C'est invraisemblable. Le mari ? Ils n'y croient pas. Un amant ? Non plus. Elle se serait alors volatilisée ? C'est impensable", poursuit-il. En outre, les proches de la disparue ne figurent pas non plus parmi les suspects. "Personne dans son environnement proche ne semble avoir le profil pour réaliser un crime parfait. Sur un coup de tête peut-être mais pas sans laisser la moindre trace", note l'avocat.