Delphine Jubillar a-t-elle été victime d’un accident de voiture ?

Introuvable depuis huit mois, Delphine Jubillar a-t-elle été tuée dans un accident de voiture ? Alors que le mari de la disparue fait figure de principal suspect, son avocat a jeté un pavé dans la mare... Ce que l'on sait de cette nouvelle piste.

Meurtre ou accident ? La disparition de Delphine Jubillar n’a toujours pas été résolue, huit mois après l’ouverture de leur enquête par les gendarmes de la section de recherche de Toulouse. Durant six mois, ces derniers ont mené leurs investigations en toute discrétion, plaçant son mari sur écoute, multipliant les auditions et fermant de nombreuses pistes. Mis en examen au mois de juin et placé en détention provisoire, Cédric Jubillar affirme qu’il n’a rien à voir dans la disparition de sa femme. Ses avocats dénoncent une enquête à charge, regrettant que d’autres pistes ne soient pas explorées dans cette affaire.

Disparition de Delphine Jubillar : une voiture aperçue à toute allure dans le village

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Lors d’une audition demandant la remise en liberté de leur client, les trois avocats du suspect ont évoqué plusieurs autres éléments qui pourraient expliquer la disparition de la jeune femme. Me Jean-Baptiste Alary, conseil de Cédric Jubillar depuis le début, a évoqué auprès d’Actu Toulouse le témoignage d’hommes « qui, à 30 minutes d’écart, voient une voiture avec les phares et le plafonnier allumés, dans un chemin de terre, en pleine forêt. Le deuxième a vu un homme sortir de la forêt, partir précipitamment et monter dans une voiture ». S’agit-il d’un rôdeur ? D’une mauvaise rencontre ?

Un autre véhicule pourrait aussi être impliquée, selon l’avocat de Cédric Jubillar, mais il s’agirait cette fois-ci d’un accident de voiture. Auprès de nos confrères, Me Jean-Baptiste Alary évoque une piste qui aurait été rapidement écartée par les gendarmes. Une voiture noire, une Peugeot 308 GTI, a été aperçue dans le village de Cagnac-les-Mines (Tarn) la nuit du 15 au 16 décembre. Le véhicule « passe à une telle vitesse devant la pharmacie qu’on n’arrive pas à identifier son immatriculation », ajoute l’avocat, avant de s’interroger : « Serait-ce si hallucinant, par exemple, d’imaginer un automobiliste qui ait paniqué après un accident ? Quelqu’un qui aurait roulé trop vite, l’aurait percutée et tuée, avant de la faire disparaître et de passer devant la pharmacie ? ». « Je ne dis pas que c’est le scénario qui s’est produit, mais c’est aussi de l’ordre du possible. Cela se vérifie », conclut-il. Alors que les proches de la jeune femme attendent une réponse depuis le mois de décembre, celle-ci semble s'éloigner de plus en plus.

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