De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le principal suspect. Le 16 juin 2021, six mois jour pour jour après la disparition de sa femme, Cédric Jubillar est arrêté par les gendarmes et placé en garde à vue. 48 heures durant lesquelles il ne changera pas de version, même confronté à ce qui semble être, aux yeux des enquêteurs, de véritables contradictions. Le trentenaire, mis en examen deux jours plus tard pour « homicide volontaire par conjoint » et placé en détention, continue de clamer son innocence dans ce dossier qui demeure un mystère.
Cédric Jubillar : un "rictus permanent" qui agace les gendarmes
La médiatisation importante de l'affaire met Cédric Jubillar sous les feux des projecteurs quelques jours seulement après le 15 décembre 2020. Au fil du temps, il finit par se vanter d’être le mec « le plus connu de Cagnac-les-Mines » puis « du Tarn ». Sur les réseaux sociaux, il répond parfois à ceux qui l’accusent d’avoir tué sa femme et dépose des plaintes, avant le rebondissement de cet été.
Dans une longue enquête consacrée au 12 derniers mois, Paris Match revient sur ce moment charnière de l’affaire, quand Cédric Jubillar est interpellé devant son travail et conduit devant les enquêteurs. Poussé dans ses retranchements, il donne du fil à retordre aux forces de l’ordre chargées de l’interroger. Le magazine décrit des échanges tendus, durant lesquels le mari de Delphine Jubillar donne des réponses à tout, quitte à dire une chose puis son contraire. « Vous avez l’attitude d’un coupable, monsieur Jubillar ! », finit par lui dire un gendarme.
C’est particulièrement le comportement du suspect qui semble énerver les enquêteurs, écrit Paris Match : « Agacés par son ‘rictus permanent’, les gendarmes d’Albi puis ceux de Toulouse sont à peu près convaincus que Cédric Jubillar les défie en permanence : ‘Un regard fixe, plein d’assurance. Il ne baisse jamais les yeux, même lorsqu’on lui dit : ‘Vous mentez !’. Le genre : ‘Viens me chercher, tu prouveras rien’ ».
Comparé à Jonathann Daval dès le début de l’affaire, Cédric Jubillar ne supporterait pas qu’on accole son nom à celui du meurtrier d’Alexia Fouillot. « Jubillar ne supporte pas d’être comparé à lui », glisse un gendarme auprès du magazine, car il leur aurait lancé, furieux : « Je hais sa personnalité ». Pour rappel, Jonathann Daval a avoué avoir tué sa femme en octobre 2017, après avoir joué le rôle du veuf éploré durant trois mois. Reconnu coupable en novembre 2020, il a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle.