De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Elle a disparu depuis de longs mois. Dans la nuit du 15 au 16 décembre, Delphine Jubillar, une mère de famille de 33 ans, se volatilise mystérieusement du domicile familial de Cagnac-les-Mines, dans le Tarn.
Depuis, et malgré des recherches intensives et une enquête sans précédent, l’infirmière est introuvable.
Son mari Cédric, mis en examen pour « meurtre sur conjoint » et incarcéré depuis un an, continue de nier, malgré des indices troublants.
Face à son mutisme, les proches de l’infirmière, eux, ne veulent pas baisser les bras. Ils continuent d’organiser, en amont des enquêteurs, des battues dans la région.
Lundi 6 juin, au lieu de fêter la Pentecôte autour d’un repas de famille, ils étaient une vingtaine à fouiller les environs du cimetière de Cagnac-les-Mines, le village de la disparue.
L’endroit n’a pas été choisis au hasard.
En effet, il y quelques jours, Michael Schneider, un médium allemand qui se targue d’avoir avoir résolu plusieurs affaire de disparitions, assurait que le corps de Delphine Jubillar se situait dans une zone recluse, dans les bois « entre le cimetière et le chemin de Saint-Quentin ».
Au départ du cimetière du village, les bénévoles, équipés de détecteurs de métaux, ont donc fouillé pendant plusieurs heures bois et marécage s. Leurs recherches, lundi, n’ont rien donné. Mais ils ne veulent pas lâcher l’affaire.
Affaire Jubillar : Cédric pourrait-il sortir de prison ?
"C'est important de rester mobilisés", explique une amie de Delphine à la Dépêche. Les fouilles devraient se poursuivre dans la semaine.
Les proches de Delphine et quelques anonymes très impliqués dans la recherche de la disparue, n’avaient pas pu se rassembler de la sorte depuis fin 2021, afin de laisser place aux investigations judiciaires.
Jeudi 9 juin, le suspect sera lui déféré devant un juge des libertés. Il sera entendu au sujet d’une énième demande de remise en liberté, qui sera donc examinée. Jusqu’ici, aucune de ces requêtes n’a jamais été acceptée.
Mais cette fois, « Le mandat de dépôt, d’une durée d’un an, arrive à échéance dans quelques jours », explique son avocat Jean-Baptiste Alary à Sud-Ouest.
« Cédric Jubillar est innocent, la détention est injustifiée et on va le répéter devant le JLD (juge des libertés et de la détention), jusqu’à ce qu’on soit entendus », poursuit Me Alary dans les colonnes du quotidien.