De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"L’inflation". On en entend parler au quotidien depuis de longs mois maintenant. Il faut le dire, les prix dans certains supermarchés atteignent des sommets. Ainsi, les grandes marques nationales sont délaissées au profit des MDD, les marques de distributeurs, souvent moins chères.
Le panier anti-inflation, si efficace que cela ?
Il y a plusieurs mois maintenant, le gouvernement avait mis en place avec les grands distributeurs (Carrefour, E.Leclerc, Intermarché pour ne citer qu’eux) les “paniers anti-inflation”. Les supermarchés du pays pouvaient alors, sans contrainte, et en fonction de leurs envies et des efforts qu’ils étaient prêts à mettre, bloquer les prix sur différents produits. Si certaines marques ont joué le rôle plus que d’autres, des mois plus tard, l’inflation semble rattraper ces paniers, et les réductions difficilement trouvables.
Certaines filières d’ailleurs, comme le Bio, se retrouvent depuis l’inflation, particulièrement dans le rouge. Le Bio, qui commençait à se développer et à s’étendre sur tout le territoire, semble retourner à la case départ. En cause, le changement des habitudes des consommateurs, contraints par la hausse des prix de se réfugier sur des produits moins chers, et donc plus accessibles.
Quant à une éventuelle baisse des prix, les patrons des grandes enseignes ne semblent pour l’instant pas très optimistes. Thierry Cotillard, patron d’Intermarché, évoque une baisse des prix des produits espérée “pour mars” (2024). Soit, dans plus de 6 mois. Mais pourquoi les distributeurs et les industriels n’arrivent pas à se mettre d’accord sur les prix ?
Les acteurs du secteur se renvoient la balle
Entre distributeurs et industriels, la bataille est rude. Les distributeurs, d'un côté, accusent les industriels de gonfler leur marge et demandent à Bercy de modifier la loi sur les négociations du secteur. En effet, les négociations ont lieu une fois par an, sur des prix qui eux, vont être proposés toute l’année. Dominique Schelcher, PDG du groupe Super U, dénonce un “système qui nous enferme et derrière lequel les industriels (...) se réfugient.” De l’autre, les industriels se défendent en évoquant la hausse des coûts des matières premières et accusent à leur tour les distributeurs de prendre des marges trop importantes. Mais legouvernement, conscient de la difficulté pour des millions de Français à faire leur course, pourrait faire changer les choses.
5000 produits à prix bloqués
5000 produits qui n’augmenteront plus, c’est l’annonce récente de Bruno Le Maire, Ministre de l’économie. Ce dernier a convoqué des dizaines d’industriels il y a quelques jours. Des prix bloqués certes, mais également des prix plus bas annoncés par le ministre, qui évoque que "les baisses de prix doivent être de 5, de 10 ou de 15% selon les groupes concernés”. Si les produits en question n’ont pas encore été évoqués et sont en cours de réflexion, cette annonce pourrait contrebalancer les discours indiquant qu’aucune amélioration sur les prix n’aura lieu avant mars 2024. Affaire à suivre !