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Qui aurait cru que les pénuries de 2020 précèdant le premier confinement n’étaient en réalité qu’un avant-goût des années à venir. Depuis plusieurs mois maintenant, les ruptures de stocket hausses de prix se multiplient — se généralisent toujours davantage.
Plusieurs produits du quotidien sont devenus difficiles à trouver et certaines personnes ont opté pour des stratégies pour les remplacer. C’est notamment le cas de l’huile de tournesol ainsi que la moutarde, 2 produits particulièrement appréciés par les Français qui se font désormais rares dans nos rayons.
Pénurie : les produits affectés par la sécheresse
Des pénuries liées non seulement à la guerre en Ukraine, mais également aux multiples épisodes de canicule et à la sécheresse qui s'en suit, qui ont lourdement affectées les cultures de certains fruits et légumes, comme la pomme de terre. Les "chocs de température (...) importants, et de manière répétée, soulèvent une inquiétude légitime quant au volume de production, en qualité comme en quantité", alerte Geoffroy d’Evry, président de l’Union nationale des producteurs de pomme de terre (UNPT) dans Midi Libre.
"À partir de 30 degrés, et avec les degrés qui s’accumulent tous les jours, la pomme de terre se bloque, elle se met en mode survie et ne progresse plus. Ce qui est certain, c’est qu’il n’y aura pas suffisamment de pommes de terre pour satisfaire l’ensemble de la demande", s'inquiète le président de l’UNPT auprès de Libération. Plusieurs filières agricoles sont à la peine. L'apiculture est elle aussi durement touchée par la sécheresse qui frappe la France. Selon BFM Business, les professionnels du secteur parlent d'une "année noire" avec une baisse de bénéfices prévue de 55% par rapport à une année moyenne.
Inflation : une hausse des prix ralentie au mois d'août ?
Mais ces phénomènes de pénuries ou de ruptures de stock ne sont pas arrivés seuls. Ils ont en effet été accompagnés par une forte inflation qui a crû de manière très importante ces derniers mois, jusqu’à atteindre un pic de 6,1% en juillet 2022. En revanche, le mois d’août se veut légèrement porteur d’espoir puisque, pour la première fois depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, on a assisté à un ralentissement de l’inflation qui était, ce mois-ci, de 5,8%.
"Cette baisse de l'inflation serait due au ralentissement des prix de l'énergie.", explique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). A l’inverse, les prix de services progresseraient "au même rythme que le mois précédent", tandis que l ’inflation pour les produits manufacturés ainsi que l’alimentation continuerait d’accélérer.
Ce ralentissement de la hausse générale des prix est donc à prendre avec des pincettes. De plus, pendant que les prix augmentent, certains produits se font de plus en plus rares dans les rayons, rapporte Actu.fr. Voici la liste de ceux qui se vident.