De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les prix à la consommation ne cessent d’augmenter ces derniers mois, notamment dans le secteur de l’alimentaire. En effet, comme le prouve franceinfo, un panier de courses composé de 37 produits du quotidien a pris deux euros du mois de mars au mois d’avril : une augmentation record pour cette année 2023. Au mois de mars, l’inflation sur les produits alimentaires s’élevait à 15,9 %. L’Insee révèle pourtant, dans son bilan mensuel que ce pourcentage a chuté d’un point : 14,9 % d’augmentation sur les denrées alimentaires au mois d’avril.
Récemment interrogé quant à une baisse des prix dans les supermarchés, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire demandait des efforts aux distributeurs et industriels par le biais d'une lettre transmise début avril. Depuis, peu de choses ont changé même si l’ultimatum adressé aux acteurs de l’alimentaire doit prendre forme en ce mois de mai. De nombreuses réunions auront lieu entre le patron de Bercy et les industriels pour que ces derniers "répercutent cette baisse des coûts sur les prix des produits alimentaires".
"Ça va être dur jusqu’à la fin de l’été", et après ?
Comme l’avouait Emmanuel Macron auprès du Parisien, l’été sera rude dans les rayons des supermarchés français. La plupart des acteurs de la grande distribution s’accordent sur ce point de vue assez pessimiste pour les mois : "Il ne faut pas croire qu’il y aura une baisse généralisée des prix à la rentrée. Ce serait tromper les Français de le dire", explique le directeur général de Système U, Dominique Schelcher.
Néanmoins, quelques paramètres laissent penser qu’une baisse des prix pourraient avoir lieu à la rentrée. La prolongation du dispositif de trimestre anti-inflation jusqu’au 15 juin constitue l’un des gestes en faveur des Français. Cette opération s’est voulue positive face à la spirale inflationniste et a permis "une baisse de 5 à 7 %" des prix, selon Bruno Le Maire. De plus, la baisse du coût des matières premières s'installe, notamment avec le blé et le tournesol en tête d’affiche. Mais, ces baisses s’avèrent être pour l'instant sans effet dans les rayons.
Enfin, certaines enseignes se démarquent auprès des consommateurs avec des baisses de prix sur différentes denrées alimentaires. Parmi ces enseignes, Intermarché ou encore Auchan, sont réputés pratiquer des prix "avantageux", mais aussi pour la qualité des produits frais vendus.
Michel Biéro, Directeur général des achats et du marketing de l’enseigne Lidl, revendique une déflation déjà présente dans les rayons de la marque : "L’inflation alimentaire frappe durement les consommateurs, notamment les plus modestes. Lidl est l’enseigne la plus appréciée sur les prix, donc pour conserver ce leadership nous devons être en pointe de ce combat contre la vie chère. Cette première salve de baisse de prix en est l’illustration. J’assume vouloir donner une impulsion, un signal au marché et aux clients", confie-t-il pour Olivier Dauvers, journaliste spécialiste dans la grande distribution. A noter que 92 références de la marque Lidl et 148 produits de marques nationales sont concernés.
Retrouvez dans notre diaporama ci-dessous, les 9 rayons de l’enseigne Lidl impactés par cette forte baisse des prix, selon le site du journaliste Olivier Dauvers.