De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
8 mois après le scandale, la douleur est toujours présente. En mars 2022, Kelig, jeune enfant de 2 ans et demi aux yeux rieurs, perdait la vie après avoir consommé un morceau de pizza surgelée de la gamme Fraîch’Up commercialisée par la marque Buitoni.
Ce jeudi 27 octobre, dans un reportage diffusé dans le cadre de l’émission Envoyé spécial sur France 2, Ludivine et Théo Soavi, les parents de l’enfant, ont accepté de s’exprimer pour la première fois face à une caméra.
Une bouchée, c’est ce qui aura suffit pour ôter la vie de Kelig. Sa mère raconte en effet que le jeune garçon avait goûté "un tout petit peu" de la pizza dans l’assiette de sa mère. "C’était la première fois qu’on achetait ça", explique-t-elle à nos confrères.
Pizzas Buitoni : la descente aux enfers
Seulement le lendemain l’enfant est pris de violentes diarrhées et son état se dégrade rapidement. Si le premier diagnostic fait état d’une gastro-entérite, les médecins se ravisent plus tard, après que le garçon ait été pris de convulsions. Ils penchent alors davantage pour un syndrome hémolytique et urémique (SHU) et le petit est hospitalisé en réanimation. Ce syndrome provoque une défaillance des organes vitaux et tue Kelig le lendemain.
Un mois plus tard, Ludivine et Théo apprennent par l’Agence nationale de santé publique que le petit garçon avait été contaminé par la bactérie E. coli en consommant la pizza Buitoni. "On est en France, on est en 2022, réagit Théo Soavi. On n'imagine pas qu'on puisse vendre, acheter, nous, consommateurs lambda, des produits qui sont mortels", regrette sa mère.
L’équipe d’Envoyé spécial a pu rencontrer des anciens employés de l’usine de Caudry et l’une des journalistes a également pu s’infiltrer dans une autre d’entre elles détenue conjointement par Lactalis et Nestlé. Voici les découvertes qu’ils ont faites... Et elles sont loin d'être rassurantes.