Sans contact jusqu'à 50 euros : méfiez-vous, les arnaques ne manquent pas !

En réponse au coronavirus, le gouvernement a décidé de gonfler le plafond du paiement sans contact. Pour autant, cela signifie aussi que certaines arnaques pourraient vous coûter plus cher. Explications.

C'est presque devenu un geste barrière à part entière. Le paiement sans contact, rapporte Ouest-France, s'impose depuis les débuts du confinement. Et pour cause ! Il permet de minimiser tant que faire se peut les contacts entre un commerçant et un client, tout en payant plus rapidement. Une réalité d'autant plus intéressante qu'il est primordial de maintenir et continuer à appliquer les mesures de distanciation sociale dont Planet a déjà largement parlé.

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C'est pourquoi le gouvernement a décidé de rehausser considérablement le plafond maximal de ce modèle de paiement, qui devrait passer de 30 à 50 euros à compter du 11 mai 2020. Une réalité, explique le directeur du développement auprès du Groupement des Cartes Bancaires CB, qui nécessitera notamment une importante mise à jours des terminaux de paiement comme des cartes.

Des arnaques existent

Pour autant, explique-t-il, il n'y aura pas d'amélioration côté sécurité de ce mode de paiement. "Il y a déjà des dispositif de sécurité protégeant contre la fraude au sans contact. Le montant unitaire à ne dépasser, d'une part, puis le plafond de montant cumulé, obligeant le client à devoir faire un paiement avec un code confidentiel et lecture physique de la carte quand ce montant est dépassé", détaille-t-il.

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Pour autant, des arnaques existent comme le rappelle Capital. Il arrive parfois que des escrocs profitent, par exemple, de la promiscuité des transports en commun pour débiter des sommes sur les comptes de leurs victimes en s'armant d'un terminal adapté. D'autres, évoque Nice-Matin, préfèrent le faire à la plage. Or, si le plafond grimpe, il pourrait donc être possible de voler davantage encore.

Arnaque au sans contact : une opposition suffit-elle ?

Le risque ne se limite pas l'utilisation frauduleuse d'un terminal, bien au contraire. C'est même l'un des moins probable rappelle Capital.

En vérité, le véritable danger vient d'une fait qu'une fois perdue ou dérobée, votre carte bancaire peut encore être utilisée par l'individu qui l'a récupérée, comme l'explique le site Radins.com, sur la base des informations du magazine 60 millions de consommateurs. Parce que le terminal n'entre jamais en relation avec la banque et ne demande pas d'autorisation pour débiter le compte, il est même possible de continuer à utiliser la carte après qu'elle ait été frappée d'une opposition...

Que faut-il faire en cas de fraude ?

Pour autant, cela ne signifie qu'il ne faille pas faire opposition en cas de vol de votre carte. D'abord parce que cela bloque également tous les autres paiements qui pourraient être réalisables (internet, applications, etc). Ensuite, il importe de surveiller vos comptes bancaires régulièrement : c'est ainsi qu'il est possible de déceler une baisse de capital, laquelle pourrait être liée à des prélèvements réguliers.

"Je rappelle que, quand bien même il y a une fraude, elle est intégralement supportée par les banques. Pour le consommateur victime d’un vol de carte avec des paiements sans contact effectués à son insu, sa banque le remboursera, ou ne portera même pas ces opérations au débit de son compte. Le commerçant acceptant sans le savoir le paiement sans contact d’une carte volée, lui, est intégralement garanti", rappelle le directeur du développement auprès du Groupement des Cartes Bancaires CB.