Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
La situation est très inquiétante. C’est du moins ce qu’affirme Catherine MacGregor, directrice générale d’Engie, qui anticipe d’ores et déjà les conséquences de moyen et de long terme de la guerre opposant la Russie à l’Ukraine sur le sol de cette dernière. Si le conflit continue, explique-t-elle dans une interview accordée au quotidien Les Echos, la France pourrait avoir beaucoup de mal à remplir ses cuves de gaz en prévision de l’hiver 2022-2023, alerte-t-elle. Tout, cependant, pourrait se jouer dans les semaines et les mois qui viennent.
"Pour l'hiver qui se termine, il n'y aurait pas de problème d'approvisionnement, d'autant plus qu'il est plutôt clément. Même en étant totalement privés du gaz russe, nous pourrions faire face grâce aux fournisseurs d'autres pays, par gazoduc ou par navire méthanier pour le GNL", explique-t-elle d’entrée de jeu. Mais il faudra refaire des stocks d’ici la fin de l’été 2022 pour pouvoir garantir le chauffage ainsi que l’eau chaude aux Françaises et aux Français. Planet en parlait d’ores et déjà il y a peu.
Gaz : à quel genre de scénario catastrophe faut-il s’attendre cet hiver ?
Dans les faits, rappelle Europe 1 sur son site, le gaz russe représente 20% des sources d’approvisionnement d’Engie ; soit une somme non négligeable. Et c’est bien le fond du problème… Si le gaz russe venait à manquer durablement en raison du conflit et des sanctions, "il serait très difficile de trouver les volumes nécessaires", alerte-t-elle encore. Et elle d’asséner, sans ambages : "En réalité, nous entrerions alors dans un nouveau monde pour l'énergie, sous l'effet d'un choc physique et d'un choc de prix sans précédent qui transformerait sans doute durablement le paysage énergétique". A bon entendeur.