De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La note risque d’être salée cet hiver. Face à la crise de l’énergie, la hausse des prix du gaz et de l’électricité est inévitable, et ses répercussions sur le portefeuille des Français, tout aussi fatidiques.
Afin de préserver, à minima, le pouvoir d’achat des ménages, le gouvernement Borne a toutefois décidé d’une série de mesures, que la Première ministre a évoqué mercredi 14 septembre lors d’une conférence de presse.
Avec, en première ligne, la mise en place d’un bouclier tarifaire pour limiter la flambée des prix cet hiver.
"Nous allons limiter les hausses de prix à 15 % pour le gaz en janvier 2023 et à 15% pour l'électricité en février 2023", a ainsi déclaré la cheffe de l'exécutif.
Le gouvernement estime par ailleurs qu’une telle augmentation représente, en moyenne, une hausse des factures de :
- 25 euros par mois pour les ménages qui se chauffent au gaz, au lieu d'environ 200 euros par mois sans bouclier tarifaire.
- 20 euros par mois pour ceux qui se chauffent à l'électricité, contre 180 euros par mois sans bouclier tarifaire.
Hausse des prix de l'énergie : un chèque pour les ménages les plus modestes
A l’année, l'association CLCV (Consommation Logement Cadre de vie) chiffre la hausse à 240 à 300 euros par an par ménage, et qualifie la différence, malgré le bouclier tarifaire, de "difficilement supportable pour l'immense majorité des Français”.
Le gouvernement a décidé, dans ce sens, d’accorder un chèque énergie aux ménages les plus modestes. Cette aide, qui sera versée d’ici la fin de l’année, devrait concerner 12 millions de foyers (soit quatre foyers sur dix) et son montant devrait s’établir à 100 ou 200 euros, selon le revenu, a indiqué la Première ministre.
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