La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Linky poursuit sa conquête de la France. Pourtant récemment épinglé par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), concernant sa gestion des données personnelles des consommateurs, Enedis continue à l’implanter dans les foyers petit à petit.
Cette diffusion n’est pas du goût de tous, loin de là. Linky ne cesse de se faire des ennemis à travers le territoire. Les derniers en date se trouvent en Moselle, où les habitants de la commune de Rémelfing ne veulent pas du compteur intelligent et le font savoir à Enedis, explique France Bleu.
Dans ce village de la région Grand-Est, les habitant expriment leur refus de l’installation des compteurs Linky, au moyen de pancartes attaquant la société de distribution d'électricité, détaille la radio locale.
Collectif anti-Linky
Certains réfractaires se sont même organisés en collectif : le "Stop Linky 57 Rouhling". Les membres sont invités à barricader leurs anciens compteurs, pour empêcher la pose des nouveaux à leur domicile.
Les habitants de Rémelfing évoquent des problèmes sanitaires quant au compteur du groupe Enedis : "C'est très toxique pour la santé, cela va être la prochaine catastrophe sanitaire du siècle. Ce n'est pas le compteur électrique en lui même qui est toxique, mais la fréquence, le courant porteur en ligne (CPL), qui est très dangereux pour la santé", s’inquiète Joseph Muller, électromécanicien à la retraite, pour France Bleu.
Pour d’autres, les problèmes sont plutôt de l’ordre du respect de la vie privée. Certains, comme Fabienne, parlent même de harcèlement de la part des techniciens d’Enedis : "J'ai eu cinq messages vocaux en seulement quelques jours sur mon répondeur ! Les installateurs sont aussi venus plusieurs fois, nous sommes trois locataires ici et nous refusons toutes que nos compteurs soient changés, nous ne leur avons donc pas ouvert. Nous avons aussi collé sur la porte plusieurs affiches, rappelant la législation et pour signifier notre refus."