De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Le pire est à venir". Tel est le résultat de l'étude d'Allianz Trade sur la hausse des prix en grande distribution, publiée le mardi 24 mai 2022. Si l'inflation pèse déjà lourdement sur les finances des consommateurs français, qu'en sera-t-il d'ici la fin de l'année ?
Cité par France Inter, le conseiller sectoriel chez Allianz Trade Aurélien Duthoit explique : "Les prix des distributeurs alimentaires pourraient croître de 8,2%, ce qui engendrerait une hausse des dépenses alimentaires annuelles (en France) de 224 euros par personne cette année, pour un total atteignant 2 963 euros".
Un danger pour "les besoins vitaux" de certains consommateurs
L'étude met en évidence le fait que les industriels du secteur agroalimentaire ont augmenté leurs prix de 14% depuis le début de l'année 2021, alors que ce montant s'élève à 6% chez les distributeurs de produits alimentaires. En conséquence, moins de la moitié de la hausse des prix de production a été répercutée sur les clients pour le moment.
Cela laisse donc présager une poursuite de l'envolée du budget courses des consommateurs. "Pour certains, la hausse des prix de l'alimentation ne pèsera que sur leur capacité à épargner. Pour d'autres, elle pourrait menacer encore davantage leur capacité à assouvir leurs besoins vitaux", déplore Aurélien Duthoit.
Si les foyers français devraient débourser jusqu'à 224 euros supplémentaires par personne cette année, la situation est encore plus inquiétante chez nos voisins européens. En effet, la moyenne se situe à 243 euros pour les pays du continent, avec une hausse maximum de 254 euros en Allemagne.