Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
La situation est alarmante. Entre la sécheresse, la corrosion du parc nucléaire et la menace d’un embargo sur les hydrocarbures russes, l'approvisionnement du territoire en électricité devient de plus en plus difficile.
Cet hiver et l’automne dernier, les précipitations n’ont pas été suffisantes dans l’Hexagone. Résultat : les barrages hydroélectriques sont sous tension. Or, ils représentent entre “8 et 13% de la production d’électricité française, soit la deuxième source derrière le nucléaire”, précise Le Parisien.
Côté nucléaire, justement, c’est là aussi la grande inquiétude. Près de la moitié du parc nucléaire français est à l’arrêt, à cause, entre autres, de la corrosion des centrales.
Le niveau de disponibilité électrique national, sous la barre des 30 Gigawatts, est historiquement bas.
Surtout qu’avec la guerre en Ukraine, la situation ne risque pas de s’améliorer, bien au contraire, avec la menace d’un embargo européen sur les hydrocarbures russes.
Bouclier tarifaire : vers un rattrapage à l'automne 2023
Dans ce contexte, la facture d'électricité s’annonce (encore plus) salée pour les foyers de l’Hexagone. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) estimait cette hausse à 44,5%.
En début d’année, le gouvernement avait ainsi promis l’instauration d’un “bouclier tarifaire”, comprenant le gel des prix du gaz et une limitation de la hausse du prix de l'électricité à 4%, pour protéger les ménages et préserver, un tant soi peu, leur pouvoir d’achat.
Mais finalement, c’est un rattrapage à l’automne 2023 qui sera mis en place : les fournisseurs pourront ainsi appliquer une hausse tarifaire de 8% sur la note des particuliers l’année prochaine, afin d'équilibrer leurs recettes. “Une famille de quatre personnes se chauffant à l’électrique, et qui paie par an aujourd’hui autour de 1700 euros, abonnement compris, se verra donc dans l’obligation de débourser environ 150 euros supplémentaires au titre de ce fameux rattrapage.”, explique le Parisien.
Et cette hausse pourrait bien durer dans le temps, car le conflit russo-ukrainien semble encore loin d’être terminé.
Et la flambée des prix ne devrait pas être la seule conséquence de cette situation très tendue. Découvrez dans notre diaporama ce qui pourrait vous attendre dès cet été pour faire face à une production d'électricité dans le rouge…