Publié par Rédaction, le 08/11/2021

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Le compteur Linky peut coûter cher et certains ont pris l'habitude de trafiquer leurs anciens appareils. Cela étant, le nouveau dispositif d'Enedis s'avère plus difficile à flouer…

Comment faire des économies d’énergie ? Bien souvent, la pose d’un compteur Linky s’accompagne d’une explosion de la facture d’électricité. Cela résulte régulièrement, affirme Enedis, d’une défaillance de l’ancien appareil à aiguilles, qui mesurait mal la consommation réelle. Ce type de situation entraîne toujours une réévaluation de la consommation par Linky… qui s’avère généralement douloureuse. D’autres cas de figure existent évidemment et il arrive parfois même que l’erreur provienne du boîtier anis...

Cependant, il faut aussi se rendre à l’évidence : certains consommateurs ont volontairement trafiqué leur précédent compteur pour payer moins cher. Une pratique illégale - quoique potentiellement efficace - qui expose celui ou celle y ayant recours à de graves sanctions, observe le site spécialisé LeLynx.fr. D’abord, il faudra s’acquitter de la facture de régularisation, laquelle peut s’avérer très élevée en cas de fraude importante ou durable. En outre, il faut aussi régler un "forfait agent assermenté" relatif à l’intervention du technicien Enedis. Celui-ci coûte toujours 456,18 euros.

Pourquoi ne peut-on pas frauder avec le compteur Linky ?

Les compteurs intelligents ne sont pas tous immunisés contre la fraude, indique encore Le Lynx sur son site. En témoigne en effet le piratage du compteur Discovery, l’équivalent allemand du Linky, hacké dès 2012. Cela étant, Linky est protégé contre ce genre de mesures, puisqu’il ne transmet pas d’informations non-chiffrées par internet. Il repose en effet sur une autre technologie : le courant porteur en ligne (CPL), lequel permet le cryptage des données communiquées et une homologation du système par l’ANSSI.

Pour autant les systèmes de protection du compteur Linky ne se limitent pas à ce seul pare-feu. L’appareil est aussi en mesure de surveiller et détecter les anomalies dites de "sous-consommation", c’est-à-dire les signaux d’une consommation trop faible pour alimenter correctement le domicile concerné. En cas de doute, il émet un signal automatisé qui vient alerter Enedis. Une intervention physique est alors programmée.

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