De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cette année encore, les dépenses en énergie pèsent lourd dans le budget des ménages. En effet, selon le dernier rapport de l'Insee, les prix de l'énergie ont augmenté de 5,2 % en octobre 2023 par rapport au même mois l'année dernière. Mais il y a un an, les tarifs des produits pétroliers, du gaz et de l'électricité avaient explosé en prenant presque 20 % de hausse, rappelait le site Marie France.
Par ailleurs, pour faire de réelles économies, il vaut parfois mieux étudier chaque possibilité, si le temps et les moyens s'offrent à vous. En effet, il faut surtout se pencher sur le coût de chaque solution possible pour déterminer la moins chère. Quelque soit votre situation, si vous souhaitez vous équiper ou faire un changement de dispositif, voire même de simplement vous situer sur l'échelle des coûts énergétiques, voici ce qu'il faut savoir.
Chauffage : la solution la moins chère pour l'hiver à venir est...
Une fois n'est pas coutume, peu importe la solution que vous choisirez pour chauffer votre habitat, chacune d'entre elles est dans une tendance progressive, en terme de prix. A l'heure de l'inflation et de ces nombreuses augemntations de prix, l'énergie occupe une place de choix, si ce n'est la première. Néanmoins, il reste possible de limiter ses dépenses en optant évidemment pour la solution la moins chère.
Cette année donc, le prix du bois bûche est le plus avantageux pour les ménages avec moins de 9 centimes d'euros par kWh. Le chauffage au bois affiche toujours des tarifs compétitifs, comme depuis de nombreuses années, et surtout, il s'agit de la source d'énergie dont le prix progresse le moins vite, et de la façon la moins irrégulière, même si des variations saisonnières existent. À titre d'exemple, le bois bûche n'a augmenté que de 0,02 euro par kWh par rapport à l'année 2021. Puisqu'il s'agit d'une énergie locale, elle est moins sensible aux crises internationales et elle est donc plus épargnée.
Autrement, les granulés de bois sont quant à eux légèrement plus chers avec un coût de 11 centimes par kWH. Le prix de ces derniers avait connu un pic de progression en 2022, mais revient à un niveau plus ''avantageux'' cette année. Sinon, le chauffage électrique est évidemment le plus coûteux avec 20 centimes par kWH, soit le double du prix du chauffage au bois. Les aides de l'Etat peuvent parfois combler ces prix selon les revenus.