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L’Europe craint une pénurie de gaz pour cet hiver suite à l’interruption de livraison de gaz par la Russie à l’Ukraine. C’est ce qu’a affirmé ce lundi Günther Oettinger, le commissaire européen à l'énergie. Cette déclaration intervient quelques heures seulement après l’annonce par la compagnie russe Gazprom de la fermeture de ses vannes.
"Les semaines à venir ne seront pas problématiques, nous recevrons nos volumes [habituels] de gaz", a déclaré Günther Oettinger. Cependant, le risque qui se profile désormais est que l’Ukraine puise dans ses réserves, auquel cas "nous aurons un problème en cas d’hiver rigoureux", a-t-il ajouté. En effet, les Ukrainiens ne recevant plus de gaz pourraient piocher dans leurs réserves pour leur propre besoin. Or ces stockages servent normalement à assurer la fluidité du transit.
Cet arrêt des livraisons fait suite à un ultimatum posé par Moscou. En effet, la Russie avait menacé de stopper net l’arrivée du gaz si une partie de la dette ukrainienne – de 4,5 milliards - n’était pas honorée avant lundi 8 heures. Gazprom a donc indiqué dans un communiqué avoir passé "Naftogaz (société de gaz ukrainienne) à un système de prépaiement pour les livraisons de gaz".
Gazprom se veut pourtant rassurant pour l’Union Européenne, expliquant que l’arrêt des livraisons n’affecterait pas l’approvisionnement pour les autres Etats de l’Ouest. La compagnie explique notamment que si 15% du gaz consommé dans l’UE passe par l’Ukraine, Naftogaz est tenue par contrat de garantir le transit vers l’Europe. De son côté, le ministre ukrainien de l’énergie a lui aussi assuré que le transit gazier allait continuer.
Ces déclarations ne semblent toutefois pas convaincre les dirigeants européens qui se remémorent les précédentes "guerres du gaz" de 2006 et 2009 entre les deux pays. Ces dernières avaient perturbées l’arrivée du combustible dans le reste de l'UE.
Le président de la commission Européenne José Manuel Barrosso a ainsi appelé les deux parties "à faire un effort" pour parvenir à un accord.
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