La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Plus petits et discrets de nouveaux radars ont débarqué en ville depuis le 16 janvier 2024. Après deux années d'expérimentation, ces dispositifs promettent une verbalisation plus efficace des contrevenants. Attention les amendes risquent de pleuvoir...!
De l'expérimentation à l'action
Ces petits boîtiers, qui ressemblent à de grosses enceintes, sont désormais opérationnels en Occitanie, dans l'agglomération toulousaine, à Marseille, ainsi que dans le Territoire de Belfort et l'agglomération de Sochaux. Mais ne vous fiez pas à leurs petites tailles. Ils sont redoutables. Deux types de radars existent déjà l'Idemia Mesta Compact qui sévit à Toulouse et Marseille, et le Pariflex Nomad, utilisé dans le Nord.
Une "machine à fric" ?
Comme vous vous en doutez, tout le monde n'est pas ravi de cette nouvelle. Certains voient dans ces radars une "machine à fric". Alexandra Legendre, porte-parole de la Ligue de défense des conducteurs, explique sur le plateau télé de RMC que ces engins peuvent dorénavant être installés "par des présidents de collectivités locales, des maires...
Ils n'ont plus à demander l'autorisation du préfet." Cette suspicion suggère une volonté d'augmenter les recettes des communes, sans grande transparence sur leur utilisation : "on ne sait pas où va aller l'argent des PV. Est-ce que l'État va récupérer une partie de cet argent ? On ne sait pas", s'interroge Alexandra Legendre.
À peine déployés, ces nouveaux dispositifs suscitent en effet déjà le débat, certains craignant qu'ils ne détériorent davantage la relation entre citoyens et autorités.
Signalés par de tout petits panneaux carrés de 50 cm de côté, ils seront déployés selon la méthode anglaise, c'est-à-dire qu'ils seront itinérants. Un jour ici, un jour là. Mais méfiez-vous, car ces radars ne sanctionneront pas les mêmes infractions, en fonction de l'endroit où vous vous trouvez.
Voici le détail de ses spécificités :
Quelles sont ses spécificités ?
Contrairement aux radars classiques ces radars traqueront les excès de vitesse et les feux rouges grillés en jouant à cache-cache avec les automobilistes. Mais ils pourront aussi détecter un conducteur qui n'a pas sa ceinture de sécurité ou un automobiliste qui tient un téléphone au volant.
À Marseille, les cabines contrôleront, pour le moment, les franchissements de feux rouges uniquement. Les excès de vitesse ne sont donc pas concernés dans l’immédiat. À Belfort, sur les dix-neuf cabines installées,cinq seront équipées simultanément d'un radar à tour de rôle.Quatre d'entre eux contrôlent la vitesse, et un seul sanctionne les feux rouges grillés.
En effet, tous ne seront pas actifs. Sur la centaine de cabines installées à l'heure actuelle, seule une vingtaine seront équipées à tour de rôle dudit radar, suivant une logique de leurre, précise le site des numériques.
Et cerise sur le gâteau : ils ne flashent pas pour vous indiquer votre infraction... Vous n'êtes donc pas à l'abri de vous recevoir une amende surprise !
Mais pourquoi un tel déploiement ?
Objectif clé : améliorer la sécurité routière
Les nouveaux radars urbains se donnent en effet pour mission principale d'améliorer la sécurité routière. Le but : inciter les automobilistes à lever le pied et adopter un comportement de conduite plus responsable pour réduire le nombre d'accidents.
Pour le moment, ces radars urbains ne sanctionnent que pour deux infractions : l’excès de vitesse dans l es deux sens de circulation et le franchissement d’un feu rouge.
Mais attention, des projets sont à l'étude pour qu'ils détectent aussi l'oubli de la ceinture ou le téléphone au volant. Mais ce n'est qu'une question de temps, ce genre d'infraction pourra donc, elle aussi, être sanctionnée