Romain V., 63 ans, s'est rendu à six reprises chez les Pelicot, sans jamais porter de préservatif. Il n’avait pas informé Dominique Pelicot être porteur du VIH.
Dans un article publié vendredi, le site d'information Metronews met en garde contre les nombreuses arnaques qui existent autour de la vente de voitures d'occasion. A en croire le média, des garagistes et experts automobile s'accorderaient pour produire des certificats de remise en circulation sur des épaves roulantes afin de pouvoir les vendre.
Ce qui peut s'avérer évidemment très dangereux, mais pas seulement. Cela peut en effet être dérangeant aussi pour l'assurance en cas d'accident : le conducteur du véhicule peut être mis en compte si un expert juge que le véhicule n'était pas conforme.
Pour éviter au maximum le risque d'arnaque, Metronews conseille de faire appel à un expert en lui fournissant le numéro d'immatriculation de la voiture afin de savoir si celle-ci a connu des sinistres importants. Cela coûte entre 100 et 150 euros.
Faire annuler la vente pour vice caché
Et pour ceux qui se seraient déjà fait avoir, il est possible de faire annuler la vente pour vice caché. "Attention toutefois à ne pas tarder en cas de doute : si le commerçant peu scrupuleux venait à cesser son activité, il deviendrait difficile de le poursuivre", précise le site d'information.
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Une enquête menée en Île-de-France par la section de recherche de la gendarmerie de Paris, révélée l'été dernier, avait mis au jour un vaste réseau d’escroquerie sur les véhicules d’occasion, ou plus précisément les véhicules gravement endommagés (VGE). Ainsi, en trois ans, plus de 5000 certificats de remise en circulation avaient été remis pour des véhicules qui ne devraient pas rouler, car beaucoup trop dangereux.
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