Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
A la une des médias il y a plusieurs semaines pour le conflit qui les oppose aux taxis, les voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) Uber font une nouvelle fois parler d’elles. Des clientes de la société ont en effet révélé sur les réseaux sociaux avoir été harcelées par téléphone par des chauffeurs à qui elles n’avaient pourtant pas donné leur numéro.
Uber fonctionne en communiquant les coordonnées du passager au conducteur, et celles de ce dernier au client, afin de pouvoir se contacter en cas de retard ou d'annulation. Le problème est malheureusement que ces coordonnées ne sont pas effacées et quelques-uns des salariés d’Uber n'hésitent pas à s'en servir en dehors du service.
"Si vous n’arrivez pas à dormir, je peux vous aider si vous voulez"
"C’est possible qu’on se revoit ?", "J’arrive ma puce", "J’ai une sucette", "Si vous n’arrivez pas à dormir, je peux vous aider si vous voulez"… Les messages relayés par les clientes ont rapidement interpellé l’entreprise. Selon le quotidien Libération, la société déclare ainsi avoir "interdit aux chauffeurs de contacter un utilisateur après le transport". "Tout manquement à la charte de qualité, et a fortiori la loi, entraîne une suspension immédiate, puis définitive si l'incident s'avère confirmé", rappelle-t-elle.
Des clientes qui n’ont connu aucun problème de ce genre ont, elles aussi, tenu à s’exprimer sur les réseaux sociaux, saluant la qualité des services de la société de VTC.
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