De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un week-end d'horreur. Ce lundi, on compte plus de 1.100 victimes de la flambée de violences entre Israel et Palestine, qui endeuille la bande de Gaza, territoire enclavé entre l'Etat hébreux et la mer méditerranée. Les autorités israeliennes ont fait face samedi 7 octobre à une attaque soudaine du Hamas, mouvement islamiste qui contrôle la région de Gaza, dans un contexte de recrudescence des extrêmismes des deux parties au conflit. Le ministre de la défense israélien Yoav Gallant a annoncé lundi 9 octobre l’imposition d’un " siège complet" à la bande de Gaza, où vivent quelques 2,3 millions de Palestiniens. Le 7 octobre marque sans nul doute le début d'un regain important d'hostilités et de conflits dans la région, un signal fort qui a inquiété tous les acteurs au Proche-Orient, jusqu'à chahuter les cours du pétrole.
Inquiétude sur le marché
Ces derniers se sont ainsi envolés de plus de 4% ce lundi matin : le prix du baril de Brent de la mer du Nord a bondi de 4,7% à 86,65 dollars et le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain était en hausse de 4,5% à 88,39 dollars au début des échanges sur les places asiatiques. A la clé : une augmentation des prix à la pompes pour les automobilistes. Une réaction en chaîne qui suit de près l'offensive du Hamas et les répliques de l'Etat hébreux, vecteurs d'inquiétudes quant aux conséquences en matière d'approvisionnement depuis la région, riche en or noir. "Ce qui est déterminant pour les marchés est de savoir si le conflit reste contenu ou s'étend à d'autres régions, en particulier à l'Arabie saoudite", productrice de brut, ont déclaré pour l'AFP Brian Martin et Daniel Hynes, analystes chez ANZ. Ils se veulent toutefois prudents : "dans un premier temps au moins, les marchés semblent penser que la situation restera limitée en termes de portée, de durée et de conséquences sur les prix du pétrole. Mais on peut s'attendre à une plus grande volatilité".
Des répercussions sur le consommateur français ?
Si le prix du baril de brut s'envole, le prix à la pompe aussi, selon toute probabilité. Cette inflation pourrait venir s'ajouter à celle déjà enregistrée alors que les pays de l'Opep+ jouent la rareté, et que les distributeurs peinent à contenir par la politique sporadique du prix coutant. L'initiative encouragée par le gouvernement montre d'ailleurs de premiers signes d'essoufflement de la mesure. Ainsi le patron de Totalenergies, Patrick Pouyanné, s'est voulu menaçant dans un entretien accordé à ActuLyon. Il a indiqué que si son groupe était exposé à de nouvelles taxes (une reconduction de la "contribution temporaire de solidérité" des raffineries est envisagée) il ne sera pas en mesure de prolonger le plafonnement du prix de l'essence à 1,99 euros. Si cette sombre prophétie se réalise, les Français devront à la pompe payer le prix de la fin des plafonds et de l'augmentation par palier des prix des barils. L'effet boule de neige ne s'arrêtera pas là, l'augmentation des prix à la consommation en France (de 4,9% sur un an en septembre) étant en large partie liée aux prix de l'énergie, une nouvelle vague d'inflation pourrait en découler.