Une habitante de Ploërmel en Bretagne vivrait depuis plusieurs mois dans son véhicule. Ce type de cas, évoqué de façon récurrente dans la presse, soulève la problématique de la paupérisation des personnes...
Pourquoi voler un véhicule en entier quand on peut discrètement en subtiliser une pièce et ainsi prendre moins de risques vis-à-vis de la justice ? C'est en tout cas ce phénomène en hausse dans toute la France qui inquiète la police, rapporte Le Parisien.
Car le marché des pièces détachées volées est juteux et attire les malfaiteurs qui, d'après le quotidien, sont "capables de décrocher un parechoc ou un capot, débrancher des phares ou même retirer les quatre roues en quelques minutes." Cela peut aisément se faire sur n'importe quel parking public ou privé, à l'air libre comme en sous-sol, dans les rues d'un quartier résidentiel...
Personne n'est bien sûr à l'abri mais certains sont plus concernés que d'autres : ceux qui achètent les véhicules les plus vendus. Ce que confirme Pierre Chasseray auprès du Parisien, président de l’association 40 millions d’automobilistes et intervenant régulier dans la presse écrite comme télévisée : "ça va toucher les véhicules très luxueux ou tout simplement, très vendus."
Les pièces détachées "françaises" ont la cote chez les voleurs
Fort logiquement, les véhicules français sont les plus vendus dans l'Hexagone. R édacteur en chef adjoint du magazine spécialisé Auto-Plus, François Tarrain explique au journal : "il y a une pénurie de pièces suite au Covid. Alors quand vous avez un garage qui vous dit qu’il va falloir attendre plus d’un mois pour avoir la pièce, et que vous allez sur Le Bon Coin et qu’il y en a plein, le choix est vite fait…"
D'après Pierre Chasseray, il serait même possible de trouver n'importe laquelle sur la fameuse messagerie cryptée Telegram. Voici les voitures les plus touchées par les vols de pièces détachées dans notre diaporama.